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Halifax, Genève – fin du voyage

74ème semaine (du 3 au 6 septembre 2012)

Lundi, déplacement à Halifax. Les souvenirs nous reviennent instantanément. C’est ici que nous avons débuté notre voyage, le 11 avril 2011, et c’est ici qu’il prend fin. Halifax nous apparaît beaucoup plus souriant. Le front de mer est animé, les guinguettes sont ouvertes, les touristes déambulent. Comme c’est la fête du travail,  « Labor day », un jour férié, parents et enfants sont de sortie. Mardi, on prépare notre véhicule, on le lave, passe à l’aspirateur, le bichonne. On fait nos dernières lessives. Mercredi, on se réveille sous la pluie et le brouillard, un temps identique à celui que l’on a connu lorsque l’on a récupéré le camper mais le froid en moins. Sous la pluie donc, on rend visite au transitaire. Tout est en ordre pour la prise en charge jeudi de notre camper l’important étant d’arriver entre 9 h. et midi.

Jeudi, notre valise est prête. Déplacement au port, derniers préparatifs sur le parking et à 11.30 h. on se présente à la guérite du port. Moment d’effroi, on nous annonce que l’enregistrement est terminé pour la journée. Mais ouf, après un téléphone, quelqu’un veut bien nous réceptionner à 13 h. On respire et on attend l’heure sans broncher ne comprenant tout de même pas la mauvaise coordination d’un service à l’autre. A l’heure dite, un employé inscrit les coordonnées de notre véhicule sur une fiche et nous en remet deux copies. Cela lui prend très peu de temps et c’est fini. Il ne reste qu’à lui confier les clés. Retour au portail du port où un taxi nous prend en charge pour nous mener à l’aéroport.

Notre avion est à l’heure et après une escale à Frankfurt nous atterrissons à Genève dans la matinée du 7 septembre 2012.

Heureuses retrouvailles de nos enfants dans l’aire d’accueil et retour au bercail.

On reprend pied rapidement étant happé par un tourbillon d’occupations et dimanche, joyeuse réception avec nos familles, amis et voisins.

Dans une 15aine de jours, avec la récupération de notre camper à Anvers, ce périple sera clos. Heureusement, que nos souvenirs pourront être ravivés par les photos et nos comptes-rendus.

Avec ce dernier texte, nous adressons nos plus vifs remerciements à toutes les personnes que nous avons eu le plaisir de rencontrer et avec qui nous avons partagé souvent de très bons moments. Elles ont largement contribué à embellir et enrichir notre périple.

M E R C I, MERCI et encore MERCI à vous tous.

Cap Breton, Lunenburg, Peggy’s Cove

73ème semaine (du 27 août au 2 septembre 2012)

Chéticamp, on y reste encore ce lundi pour s’imprégner un peu plus de cette culture acadienne si particulière, si touchante, si attachante. La gentillesse des habitants, leur accueil, leur sourire, leur parler archaïque nous charment. Le folklore, la musique, l’histoire nous touchent. Au musée « Les Trois Pignons », la guide acadienne nous reçoit avec son « français du dimanche », elle qui a marié un authentique Ecossais Canadien. On y découvre les tapisseries hookées réalisées par l’artiste du village, fe Elisabeth LeFort, de véritables œuvres d’art. Au restaurant de la coopérative acadienne, on se régale du chiard et du fricot, des plats simples et mijotés comme chez nous.

Mardi, après avoir dormi au bout de l’île du Cap Breton, dans la « Bay St Lawrence », on se lance à l’assaut d’une randonnée-grimpette. Juste le temps de croquer nos sandwiches, voilà la pluie qui nous bouscule. Retour immédiat. On se transporte jusqu’à Sydney et la nuit est bercée par les gouttes.

Mercredi, déplacement jusqu’à Louisbourg. En ce lieu, l’état canadien a reconstitué une partie de l’énorme place forte érigée par les Français au XXVIIIe s. surnommée alors « Le Gilbraltar du Nouveau Monde » et détruite par les Anglais. Ainsi, il se visite un village entièrement reconstruit à l’authentique avec animateurs et comédiens costumés recréant la vie et l’ambiance de la citée en 1744. Nous, on n’a pas trop aimé certainement parce que l’on vient de l’Europe et que des bâtiments en pierre, authentiques, on en a plein nos villes et d’autre part parce qu’il est tout de même difficile de faire régner une réelle ambiance avec des figurants au milieu des touristes.

En revanche, au camping, on a eu le plaisir de faire connaissance de Ghislaine et Guy, des Québécois fort sympathiques et en soirée, on a assisté au concert donné au « Playhouse », théâtre construit à la mode du XVI e s. Si la musique traditionnelle de l’île du Cap Breton et la séquence claquettes  nous ont beaucoup plu, on a moins aimé les sketches intermédiaires d’humour anglais.

Jeudi, un petit crochet à l’île Madame, encore un coin acadien entouré de l’océan. On stationne au Centre communautaire culturel acadien nommé, La Picasse (nom d’une vieille ancre confectionnée artisanalement en bois par les pêcheurs). Repas sur place le lendemain à midi.

Vendredi, on quitte le territoire de l’île du Cap Breton. Arrêt pour la nuit sur la côte EST à Sheet Harbour.

Samedi, on atteint Lunenburg, ville au charme britannique avec ces maisons colorées accrochées au flan de la colline, classée au patrimoine mondial UNESCO depuis 1995, réputée également pour ses chantiers de construction navale. De nombreux gros voiliers mouillent le long des quais. Le tout donne un décor assez fantastique où il fait bon flâner.

Dimanche, quittant Lunenburg, on passe par Mahone Bay, encore un village charmant, pour arriver à Peggy’s Cove, lieu tristement inscrit dans nos mémoires parce qu’il correspond à la disparition de l’avion Swissair qui s’est abîmé au large. Un mémorial est érigé sur cette côte d’une beauté sans pareille. Simple et dépouillé, deux grandes pierres rappellent la tragédie qui a marqué la région et toute la Suisse et amené la disparition de 229 personnes, le 2 septembre 1998, il y a exactement 14 ans.

Passé ce moment émouvant, on retrouve avec grand plaisir Ghislaine et Guy à Peggy’s Cove. Ce petit village de pêcheurs, d’une soixantaine d’habitants, est ravissant et attire depuis longtemps peintres, photographes et touristes charmés par le pittoresque et la beauté du lieu. Quelques vieilles maisons de poupées couleur pastel, une poignée de bateaux abrités dans un petit port bordé de hangars sur pilotis, une église mignonne et, tout autour, de gros blocs de granit battus par les vagues de l’océan. Campé sur ces rochers, le phare est sans doute le plus photographié de toute la  province nous révèle notre guide.

Finissant en beauté cette semaine, on partage notre repas du soir en l’agréable compagnie de Ghislaine et Guy au restaurant du site. Ghislaine, qui a eu la bonne idée d’acheter une Picasse miniature à l’île Madame, nous l’offre généreusement. Un bibelot de plus qui va rejoindre l’alignement de tous les souvenirs engrangés ici et là tout au long du voyage. Merci encore pour ce beau cadeau.

Ainsi se termine notre avant dernière semaine. Cette fois, on est tout proche d’Halifax pour clôturer notre périple.

A bientôt, chez nous…

2012.08.27 au 2 – Cap Breton, Lunenburg, Peggy’s Cove – réduits

New Brunswick, Nova Scotia

 

72ème semaine (du 20 au 26 août 2012)

Dans moins de deux semaines, ce voyage sera terminé et nous serons de retour chez nous. Nous allons laisser notre cc au port d’Halifax le 6 septembre et nous nous envolerons le même jour pour arriver le lendemain à Genève. Si on se réjouit de retrouver nos familles, nos amis et toutes nos habitudes, c’est tout de même avec un pincement au cœur que l’on va laisser ce continent après y avoir passé de si bons moments, vu tant de belles choses et traversé tant de plaines, mers et montagnes. Gageons que Cyrille ne va pas manquer de s’atteler à un nouveau projet qu’il a peut-être en tête déjà…

Cette semaine, nous avons été gratifiés d’un temps superbe et d’une température très honnête, fraiche la nuit et par moment bien chaude dans les journées.

En quittant Caraquet, on croyait laisser les Acadiens mais on a bien vite réalisé qu’ils sont installés tout le long de la côte. On a retrouvé de multiples maisons décorées aux couleurs acadiennes, des noms de village et de lieux sonnant bien français, tels que Neguac avec son île aux Foins ou Bouctouche et l’histoire de La Sagouine, personnage d’un best-seller dont l’univers romanesque a été reproduit sur un site permettant de se plonger dans l’environnement acadien du début du  XIXe s.

Le parler acadien est un nouvel exercice d’audition pour nous. Que de fois nous avons du faire répéter l’information ou la question. De même, nous sommes souvent surpris de ne pas être compris par notre interlocuteur et d’avoir à nous répéter avec d’autres mots.

A Miramichi, ville anglophone, un habitant est venu faire causette et nous prendre en photo. Il parlait aussi bien français qu’anglais. Il a sollicité pour nous la possibilité de rester stationné devant le fleuve pour la nuit auprès d’une patrouille de police. Vraiment sympa. Le lendemain, à 9 h., un coup de corne de brume nous a fait lever le nez et admirer le départ d’un très joli voilier.

Mardi soir à Bouctouche, concert d’un groupe rock sous le couvert du marché. Le lendemain matin, ce sont des ostréiculteurs qui nous occupent. Ils récoltent les collecteurs sur lesquels de minuscules huîtres se sont greffées et vont les entreposer en rivière où les huîtres prendront 3 ans à devenir adultes.

A Shediac, le plus grand homard du monde est exposé et nous rappelle que sa pêche rythme la vie des habitants de la région.

En passant une nuit à Baie Verte, devant un marais, on est captivé par des hérons cendrés observant leur quête de nourriture et leurs vols magnifiques.

Le lendemain, à Pictou, plutôt que de stationner sur une zone en friche au terminus des entrepôts à bateaux, on est invité à prendre place pour la nuit au bout de la jetée de la marina. C’est pas sensas ce genre de petite invitation, encore un superbe endroit que l’on gardera en souvenir. Auparavant, un tour au centre ville nous a permis de voir les demeures de pierre au petit côté « Old Scotland » assez prononcé. Pictou est surnommée le « berceau de la Nouvelle-Ecosse ». Est exposé sur le quai une réplique grandeur nature de Hector, le bateau des premiers pionniers écossais (des Highlands) débarqués à Pictou en 1773.

Enfin, samedi, arrivée sur l’île du Cap Breton. Toujours des paysages grandioses sous une belle luminosité avec un littoral découpé de petites plages et de falaises se jetant dans l’océan, agrémenté de villages paisibles et de petits ports de pêche bien accueillants.

A Chéticamp, aux portes du parc national, on retrouve l’Acadie. La population parle indifféremment français ou anglais voir un mélange des deux, le chiac. A quelques kilomètres, à Cap-le-Moine, on visite le Centre de la Mi-carême avec une exposition de masques confectionnés localement et une présentation sur l’histoire d’une des anciennes traditions acadiennes : la « mi-carême » toujours célébrée dans la région en hiver. Gisèle Leblanc expose ses œuvres de tapis ou tapisseries « hookés » et nous fait la démonstration de son savoir-faire avec crochet et linge ou laine.

En soirée, on assiste au concert de l’artiste locale, chansonnière et guitariste, Sylvia LeLièvre, un moment surprenant d’authenticité et de simple plaisir.

Dans le parc, on effectue deux randonnées l’une offrant une vue plongeante sur l’océan et l’autre un panorama sur une partie du littoral. Simplement superbe, du pur bonheur.

Dimanche, 9 septembre à midi, pizza au feu de bois pour tout le monde. Annoncez-vous !

 

2012.08.20 au 26 – New Brunswick, Nova Scotia – réduits

Parc national de la Gaspésie, Percé, Acadie

71ème semaine (du 13 au 19 août 2012)
Mauvais temps = mauvaise semaine !
Mais non, pas du tout. On a vu plein de belles choses, de beaux paysages, de beaux phares, des marais, des estuaires, l’océan, des oiseaux, des orignaux, un ours et de l’herbe, qu’est-ce qu’elle est belle verte par ici, en Acadie.
A Cap-Chat, un site d’éoliennes, plus de 130. Le clou du parc, c’est Eole, l’éolienne à axe vertical la plus haute du monde. Elle ne fonctionne plus mais l’intérieur de ce monstre technologique de 110 m de haut peut se visiter. Il faut attendre demain, nous, on passe.
Parc national de la Gaspésie. C’est une réserve naturelle de montagnes boisées. La promenade du Mont Ernest-Laforce (2h de marche en boucle) nous a gratifié d’une très belle vue au sommet et nous a permis d’observer deux orignaux femelles et un ours noir dans le lointain.
Les phares, ils ne servent plus à rien mais qu’est-ce qu’il fait bon les prendre en photo, en faire le tour, y monter dessus parfois. On s’est arrêté au phare de La Martre, tout rouge, octogonal, en bois et à celui de Pointe-à-la-renommée qui a accueilli en 1904 la 1ère station radio maritime Marconi. Intéressante l’exposition dédiée à Marconi et à l’histoire des communications radio.
Comme on ne distingue pas la différence entre le ciel et l’océan, on renonce à s’arrêter au parc national de Forillon et on s’installe à Percé, site d’une beauté exceptionnelle. Le célébrissime rocher se dresse à quelques encablures de la baie tandis qu’au large, l’île de Bonaventure sert de refuge aux oiseaux marins dont une importante colonie de fous de Bassan. Le joli village est voué corps et âme au tourisme, boutiques souvenirs, hôtels, motels, bars, restaurants, campings.
Et puis, on a eu la chance de faire la connaissance de Nicole et Denis, un couple de motards habitant la région de Québec, fans de Harley-Davidson. Denis est conducteur de train et il est un de ceux qui réveille tout le monde la nuit en faisant hurler son train. Il nous explique qu’ils doivent avertir de leur passage à l’approche de chaque passage à niveau. Voilà qui clarifie la situation. Nicole est un petit bout de femme pleine d’énergie et de joie de vivre. Ils sont sensas tous les deux.
Fin de la Gaspésie et arrivée au Nouveau Brunswick ou New Brunswick, seule province du Canada à être officiellement bilingue avec près de 35 % de francophones de souche acadienne.
L’Acadie, on ne tarde pas à constater qu’on est en plein dedans. Des drapeaux, fanions, rubans, chaises, tables, poteaux électriques, office du tourisme, tout est aux couleurs françaises. L’Acadie a adopté officiellement son drapeau rouge-blanc-bleu avec l’étoile jaune sur fond bleu, en 1884.
A Bathurst, on assiste au concert country en plein air offert par la ville. Ici, tous les soirs d’été, les habitants et touristes de passage bénéficient d’un concert gratuit de 7.30 h. à 9.30 h. Formule très sympathique qui permet de se retrouver, papoter, rire ou danser.
Caraquet, principale ville de l’Acadie, a un port de pêche important où chalutiers, crabiers et crevettiers sont amarrés au coude à coude. Ce qui ne gâte rien, c’est sous le soleil qu’on la découvre, pleine de charme et de douceur de vivre. Les couchers de soleil peuvent y être magnifiques également.
Demain nous quittons la partie francophone du Canada. Ce fut un régal d’y séjourner ces quelques semaines. Salut et à tout bientôt.

2012.08.13 au 19 – Parc national de la Gaspésie, Percé, Acadie – réduits

De Québec à Matane

De Québec à Matane
70ème semaine (du 6 au 12 août 2012)
Lundi matin, tour en ville à Québec. On flâne dans ses ruelles fleuries et garnies de touristes. En fin d’après-midi, on décharge les vélos et on profite du très bel aménagement pour cyclistes et promeneurs le long du St-Laurent en parcourant la promenade Samuel De Champlain. Les chevaux sont lâchés et la lumière est extraordinaire.
Mardi, en fin d’après-midi, on atteint St-André où l’on reconnaît le domicile de Josée et Olivier. On avait été si chaleureusement reçus chez eux en avril 2011 qu’il serait dommage de ne pas leur faire un coucou. Une chance, ils sont là. Ils nous accueillent à bras ouverts comme si on venait de les quitter. Ils n’ont pas changé mais leurs enfants, Clémence et François, ont bien évidemment grandi. Nous faisons la connaissance de la maman de Josée. La famille est sur le point de se mettre à table et Josée propose de nous joindre à eux. Elle complète le repas et j’apporte quelques ingrédients supplémentaires. Quelle joie de les retrouver en forme, pur moment de plaisir. On apprend qu’ils seront bientôt dans le Sud de la France pour 4 mois. Sûr que cela permettra de se revoir.
Mercredi, avec la petite famille, on effectue une superbe balade sur les berges. Quelle belle région ! On partage le repas de midi et on quitte nos amis. Après un passage à Rivière-du-Loup, quelques clichés d’un point de vue surplombant le fleuve, on revient sur Notre-Dame-Du-Portage pour y admirer le coucher de soleil. La tâche paraît difficile, il y a plein de nuages. Rêvassant sur le décor idyllique de cette rive, on est approché par un couple arrivé à bicyclette. De bavardages en discussions, Régent et Céline nous invitent à partager la pizza ce soir chez eux. Après un premier refus poli, on accepte cette gentille et surprenante invitation. C’était une bien bonne idée. On a passé une très agréable soirée en leur compagnie. En plus, de la terrasse de leur très belle maison, on a pu admirer le coucher de soleil qui s’est trouvé comme par enchantement totalement libéré des nuages. C’est bien tardivement que l’on a laissé nos hôtes sur le pas de porte. MERCI encore pour ces bons moments. Pour la nuit, on a préféré se déplacer jusqu’au parking Walmart où une 50aine de véhicules récréatifs stationnaient déjà.
Jeudi, on entre dans le parc national du Bic. Dans l’après-midi, on parcourt les 4 pistes cyclables qui représentent une 15aine de km. On ne veut rien rater, on tient à profiter de tous les points de vue et de ses rivages magnifiques. Très beau coucher de soleil. Nuit très tranquille au milieu du parc.
Vendredi, on chausse les souliers de marche et on grimpe jusqu’au sommet du Pic Champlain où le panorama est exceptionnel. Un peu déçu tout de même de ne jouir de presque aucune vue tout au long du sentier. Repas de midi dans le village du Bic, chez St-Pierre. Déplacement jusqu’à Rimouski. Le temps se gâte et rafraîchit. Un petit coup de chauffage dans le cc pour prendre le crû. Nuit bercée par la pluie.
Samedi, temps couvert. La radio annonce un maximum de 17°. C’est plutôt avec un bon 22° à 25°, que l’on découvre le réseau cycliste très bien aménagé sur les bords de la rivière Rimouski ainsi que sur le bord du St-Laurent au départ du parc Beauséjour. Journée plein air parfaitement remplie.
Enfin, ce dimanche, malgré un temps incertain et un moment d’hésitation, déplacement jusqu’au « Canyon des Portes de l’Enfer » à 35 km environ de Rimouski. Sous un ciel chargé on parcourt les sentiers pédestres (grand circuit 2 ½ h., petit circuit ½ h.) passant par la chute du Grand Sault, la plus haute passerelle suspendue au Québec (63 mètres) et la descente aux Enfers. Sous quelques gouttes de pluie, on assiste au spectacle « Hommage aux dravers » animé par Midas le « runner de boat » un ancien et authentique draver. Cette activité a pris fin en 1962 à la suite de la fermeture des usines de bois. Il s’agissait d’acheminer des milliers de billots de bois par la rivière Rimouski au printemps. Cette descente prenait 30 jours et nécessitait 200 hommes. Le conteur à l’accent du terroir très marqué mêlé de mots anglais nous fait revivre ce travail très pénible dans le froid et l’humidité.
En fin de journée, déplacement à Matane où l’on apprécie le joli phare mais pas le brouillard et le froid. L’hiver approche à grands pas. On s’y croirait presque… Pourvu que cela change rapidement…

2012.08.05 au 12 – De Québec à Matane – réduit

Trois-Rivières, Parc de la Mauricie, Québec

69ème semaine (du 30 juillet au 5 août 2012)
Entre Montréal et Québec, très peu de km. Cette semaine a été celle des retrouvailles de nos amis de rencontre. En premier lieu, nous avons retrouvé Rollande et Paul-Henri au camping du Port à Nicolet. Lundi, soirée agréable autour d’un feu de camp à raconter nos périples respectifs. Quelques moustiques viennent animer ce moment sympathique. Mardi, dans la journée, découverte des bords du St-Laurent à vélo et on reçoit nos amis à la maison pour le repas du soir. Le lendemain, c’est déjà le moment de les laisser et nous passons de l’autre côté du fleuve à Trois-Rivières chez Evelyne et Michel. Incroyable, ceux-ci viennent d’acquérir un tout nouveau truck pour tirer une toute nouvelle « fifthweehl ». On est heureux de visiter leur maison roulante qui sent encore le neuf et de continuer nos discussions sur la terrasse à l’abri des insectes avant de terminer la soirée par un repas tiré de nos frigos respectifs. Pour la nuit, pas de problème, il y a de la place en suffisance pour stationner sur la propriété. Michel nous installe même l’électricité.
Jeudi, Michel et Evelyne nous emmènent dans la nouvelle Ford dans le secteur Cap-de-la-Madeleine ainsi qu’au site de la basilique Notre-Dame-du-Cap. Quelle chance d’avoir nos guides privés, c’est vraiment sympa. Retour pour diner à la maison et en fin d’après-midi, nos amis nous conduisent pour un petit bain de foule dans la ville de Trois-Rivières, fort animée en cette soirée d’été proche de la fin de semaine. En passant sur les quais, on assiste à la présentation des équipages participants à une course automobile qui se déroulera samedi et dimanche. Toutes les terrasses sont prises d’assaut et même pour un verre, cela paraît difficile de s’installer. Donc, on rentre pour l’apéro et le repas du soir à la maison. Le lendemain, nous voilà repartis pour de nouvelles découvertes. Michel nous conduit au parc national de la Mauricie. Quel bonheur de découvrir ce site merveilleux de lacs et forêts, c’est le Canada tel qu’on le rêve, le Canada des cartes postales et tel qu’il est présenté dans les brochures touristiques. Le ciel, par moment voilé, nous procure une température idéale pour notre visite. De points de vue en points de vue, midi arrive vite et on s’installe pour le pique-nique. Evelyne et Michel ont tout prévu dans la glacière, on se régale de l’entrée au dessert. Bravo à vous deux. Poursuite de la visite, petite pause « glaces » et retour en fin de journée. Il est temps pour nous de prendre congé et de remercier chaleureusement nos amis de leur accueil. Quelles belles journées on vient de passer !
Et nous voilà débarquant chez nos 3ème amis de la semaine, Dominique et Reynald, rencontrés durant un bref instant sur un parking à Las Vegas le 30 décembre 2011. Grâce à Internet, à quelques échanges de mails, les contacts sont maintenus et c’est génial. On arrive un peu tard et nos amis ont déjà mangé mais il reste des spaghettis pour nous qui sont fins prêts avec une sauce succulente. On se régale sur leur très vaste terrasse couverte surplombant le bout de rue. Dominique est à la retraite depuis 2 semaines. Elle vient de quitter son poste d’enseignante et de directrice d’école sur la côte ouest. Quant à Reynald, il faisait le commerce de voiliers dans les environs de Vancouver. Tous deux ont des projets de voyages plein la tête. Pour ce faire, ils viennent d’acheter du neuf, un truck Ford chargeant une « casita ». La destination du prochain hiver est le Guatemala. Sur ces beaux projets, on se retire dans nos pénates pour un bon sommeil réparateur.
On se retrouve pour déjeuner et assister à leur échange de cadeaux. Ce samedi, 4 août, est leur 5ème anniversaire de mariage. BRAVO. Nous les quittons un peu plus tard pour les retrouver en fin d’après-midi à Lévis, près de Québec, chez la sœur de Reynald, Francine et son mari Jean. Accueil très sympathique dans leur jardin où l’apéritif est servi. Afin de marquer cette journée particulière, une bonne table a été réservée et tout le monde se déplace au restaurant l’Intimiste de Lévis pour le repas. Chacun choisi son plat, avec ou sans entrée/dessert, et on sera tous très satisfaits de notre commande. Fin de soirée sur le bord du St-Laurent, en face de la ville de Québec pour y admirer un feu d’artifices. Retour chez Francine et dodo dans la rue.
Dimanche matin, on prend congé et on s’installe à Québec, sur le parking du Vieux-Port, à Bassin Louise où on est très surpris de constater que le stationnement de 24 h. pour un VR a passé en une année de $Can 45.– à $Can 65.–. A ce prix, on n’y restera qu’une nuit, c’est sûr. En fin d’après-midi, balade en ville, sur les bords de l’eau et au passage on admire les expositions sous tentes des artisans des métiers d’Art. Plein de talents et de magnifiques créations. Quelle richesse d’artisanat dans cette partie du pays. Il y a bien longtemps qu’on n’avait plus vu tant de magnifiques objets dépourvus de l’inscription « Made in China ». Quelques orages bien ressentis viendront clore cette semaine.
Quel été magnifique dans ce coin de pays.

2012.07.30 au 05 – Trois-Rivières, Parc de la Mauricie, Québec – réduits

Toronto, Perth, Montréal

68ème semaine (du 23 au 29 juillet 2012)

On fait une petite visite de Toronto, limitée aux quais bordant le lac Ontario, au guidon de nos bicyclettes, et on se déplace durant la semaine jusqu’à Montréal. En chemin, un stop dans la ville de Perth nous permet d’apprécier cette petite bourgade bien charmante agrémentée d’un bord de rivière très bien aménagé en canal. Comme l’année dernière, dans les environs de Montréal, on s’installe au camping de M. Plouffe, en milieu citadin, à Brossard. On y retrouve avec plaisir notre ami Gilles (6 mois à Brossard, 6 mois en Floride avec sa « fithwheels »). On profite des deux jours suivants pour faire des randonnées à vélo d’abord jusqu’à l’île Notre-Dame puis la plage Ste-Catherine et le lendemain jusqu’au Vieux Montréal. Sur l’île, on parcourt le circuit automobile de F1 Gilles Villeneuve. Sympa de pouvoir rouler sur ce circuit même à bicyclette. En ville de Montréal, ce samedi après-midi sous le soleil, on y trouve beaucoup de monde.

Dimanche, on quitte notre ami Gilou pour retrouver deux charmantes personnes que l’on avait rencontrées au parc Yellowstone. Il s’agit de Mélanie et Cynthia. On est attendu vers midi pour un casse-croûte dans la maison familiale située dans le quartier de Lachine, sur les bords du St Laurent à Montréal. Chaleureusement accueilli par les filles, la maman, Jean-Guy, son compagnon et Stéphane un étudiant français, on passe un agréable après-midi en grignotant les crudités du jardin, pain, pâtés, fromages, vin et bière. On prend congé vers 6 h. du soir et on roule direction sortie de Montréal plein nord.

 

 

2012-07-23 au 29 – Toronto, Perth, Montréal – réduit

De New York aux chutes du Niagara

67ème semaine (du 16 au 22 juillet 2012)

Bye, bye New York, en route pour Northvale dans l’état du New Jersey, chez Maddy et Gaspard. J’ai oublié de vous dire mais les patrons du « Madeleine’s Petit Paris » ne reculent devant aucun effort, non seulement ils reçoivent, cuisinent et servent les clients divinement mais ils animent encore les soirées par leurs chansons et quand c’est la semaine du 14 juillet, ils nous chantent « La Marseillaise » clôturant la séquence par quelques « yodles » bien de chez nous. Ils sont infatigables, quelle énergie ils déploient. Maddy a un véritable ressort sous les fesses, elle ne reste pas une minute en place.

Ce lundi soir, on est attendu chez leurs amis, Jocelyne et Marvin, où l’on se retrouve en joyeuse compagnie de francophones. On est reçu comme des princes dans cette magnifique propriété. Jocelyne a mis les petits plats dans les grands pour servir sa 15aine d’invités sur la terrasse. Tout est délicieux en commençant par le « humus », le saumon, le poulet, le buffet de desserts sans oublier les vins fins. Quelle belle et bonne soirée. Merci et à charge de revanche, comme on l’a dit, n’hésitez pas à venir nous trouver chez nous ce sera certes plus simple mais avec le même plaisir. Quels merveilleux et chaleureux souvenirs on a emmagasinés par là.

Notre colis de Suisse étant arrivé, on peut quitter nos amis. Mardi, dernières embrassades et départ pour les « Finger Lakes ». Superbe région conseillée par Michel et Maddy. On a aussi beaucoup aimé visiter le musée du verre de Corning où de très belles œuvres très originales sont exposées.

Toutefois, en chemin, un nouvel ennui est venu nous surprendre. Un choc sur le pare-brise et aussitôt une fissure qui s’allonge secondes après secondes alors que l’on roule sur une autoroute en pleine canicule. Dès que possible, on s’arrête à une station-service mais personne pour intervenir sur le choc. A Corning, on essaie quelques garages sans plus de succès. Finalement, par téléphone, on trouve une entreprise disposée à se déplacer le lendemain. Son intervention se résumera à étaler de la résine. Peut-être que cela suffira à arrêter la progression de la fente principale, l’avenir nous dira, mais pas de miracle, notre pare-brise reste bel et bien endommagé.

A Watkins Glen, sur le bord d’un des « Finger Lakes » on apprécie une jolie balade rafraîchissante le long d’une gorge très bien aménagée, agrémentée de multiples chutes d’eau. Le lendemain, on suit le bord de ce lac « Seneca Lake » découvrant une campagne agréable verdoyante couverte de cultures et vignobles avec de très nombreux propriétaires viticulteurs proposant dégustation et vente de vins. La ville de Geneva à l’autre extrémité du lac semble paisible. La préposée à l’office du tourisme ne connaît pas l’origine du nom de la ville pour satisfaire notre curiosité. On poursuit sur Rochester, une immense ville américaine qui paraît difficile à visiter à pied tant elle est étalée. On s’aperçoit qu’elle est le berceau de l’entreprise « KODAK » dont elle a pu longtemps s’enorgueillir de sa renommée jusqu’à son récent déclin. Cette entreprise occupe un très vaste territoire avec ses bâtiments administratifs, industriels et ses parkings… Plus loin, on constate la présence de beaucoup d’industries et bâtiments à l’abandon tout comme certains quartiers de maisons d’ailleurs. Longeant les rives du lac Ontario, on arrive sur les bords de la rivière Niagara. A Lewiston, la société « Whirlpool jet » propose une croisière remontant le fleuve jusqu’au tourbillon (whirpool) situé à 1 km des chutes avec traversée de rapides. Les participants sont totalement trempés et ça fait partie du jeu. Inoubliable paraît-il. Nous, on s’est contenté de regarder les images et  films présentant l’aventure, de prendre connaissance des mises en garde et de la décharge à signer avant d’embarquer et de jeter un œil à la tête des participants à leur retour. C’était plutôt mi-figue, mi-raisin.

A Niagara Falls, on se pose et on visite le site, cette fois depuis le côté américain. Quoiqu’on en dise, les chutes sont aussi belles et grandioses de ce côté-ci et on peut les admirer de plusieurs endroits. Sensationnel ! En cette fin d’après-midi, on a procédé par ordre et sans être bousculé. L’attraction « Cave of the Winds » nous a bien plu. On passe un imper jaune, chausse des sandales antidérapantes, descend par un ascenseur, traverse un tunnel pour arriver au pied des chutes américaines. Le fun consiste à s’en approcher le plus possible pour se faire arroser un max dans un bruit d’enfer. Le palier du « Hurricane Deck » est là pour ça. On est trempé mais la sensation est unique.

Le lendemain, passage de la frontière à Buffalo et nouvelle séance photos aux chutes côté canadien. Beaucoup, beaucoup de monde devant le fer à cheval. On ne se lasse pas du spectacle et surtout de regarder la navette des bateaux qui amène les visiteurs au-devant du rideau d’eau. Séance brumisateur garantie. C’est tout à fait génial.

Dimanche, on réalise pleinement qu’on a tourné le dos aux Etats-Unis. Notre téléphone portable ne fonctionne plus. On aurait dû le donner avant le passage de la frontière. Le prix des Mc Do a passé presque du simple au double. Tranquillement, on poursuit notre route jusqu’à Toronto où l’on retrouve notre tonton dans sa maison. Toujours aussi vif d’esprit, il nous remet parfaitement et on passe la soirée à écouter ses aventures de pionnier débarqué en 1959.

Nuit sur place, dans sa rue aussi tranquille qu’à Fornet comme il dit.

 

 

2012.07.16 au 22 – De New York aux chutes du Niagara-réduit

De retour à New York

66ème semaine (du 9 au 15 juillet 2012)

Cette semaine, nous restons en compagnie de Madeleine et Gaspard à Northvale. Ce lundi soir, chez eux, leur jour de congé, on est près d’une quinzaine à manger la raclette. On fait la connaissance de Séverine, Carine et Carmen, 3 jeunes filles arrivées de Suisse la veille pour 15 jours de vacances. Ce sont les filles d’un cousin de Gaspard domiciliées à Berne avec une de leurs amies. Quelle générosité et quelle disponibilité, on leur tire notre chapeau.

Tandis qu’on attend un colis de Suisse, dès mardi, on s’attèle à donner un coup de main à l’entretien du restaurant. Vendredi, le colis n’est toujours pas là. On apprend qu’il stationne depuis une semaine à la douane de l’aéroport de JFK à New York et maintenant tout est fermé pour le week-end, il faut attendre lundi pour en savoir plus. Ainsi donc, samedi, on décide de revoir New York puisque la ville est à ½ h. de voiture. Comme l’année dernière, on s’installe sur le RV Park de Liberty Harbor à New Jersey City – rien à vanter comme lieu mais idéal comme situation. Le décor extérieur est toujours aussi fantastique. A vélo, le long des quais de la « Hudson River », on en prend plein les mirettes. Diner, souper et déjeuner avec la Statue de la Liberté en toile de fond, depuis notre parking, nous réjouit l’esprit.

Dimanche matin, on embarque sur le 2ème bateau de la journée pour nous rendre à « Ellis Island » et à la « Statue of Liberty ». (On voulait prendre le 1er bateau mais on n’est jamais prêt –  surtout Josette toujours à la traîne). Visite très intéressante du musée de Ellis Island dédié à l’immigration entre 1892 et 1924. Cette période a connu un afflux massif d’immigrés. Ellis Island était, pour la plupart d’entre eux,  la 1ère étape de leur arrivée dans le nouveau monde avec le passage obligé dans la salle d’enregistrement du bâtiment principal. Quelque 12 millions de personnes ont transité par ces murs. Le pic de cette immigration est le 17 avril 1907 qui a vu le record de 11’747 arrivants en cette seule journée. Merci Maurice pour ce bon conseil de visite.

En quittant Ellis Island, le bateau nous a menés devant la « grande dame » toujours très photogénique qui accueille le visiteur depuis 1886.

Le restant de la journée, on l’a passé en ville, à parcourir Broodway, la 42th Street, dans la chaleur, la moiteur et presque la puanteur. Le spectacle réservé pour la soirée « NEWSical The Musical » n’était pas génial, bien au contraire. A la sortie du théâtre, on a été accueilli par un orage. Autant dire qu’il était inutile de traîner d’avantage par là et on a regagné New Jersey City en train pour retrouver notre camper.

Et oui, QUE LA VIE EST BELLE EN CC. Un salut particulier pour eux. Merci pour vos petits mots.

 

 

De retour àNew York – réduit

Outer Banks, Washington, New Jersey

65ème semaine (du 2 au 8 juillet 2012)

Dimanche en fin de journée, un orage nous stoppe alors que l’on se dirige sur le port d’embarquement pour les « Outer Banks » ou « Cape Hatteras ». Il s’agit à nouveau d’une bande de terre au large de la côte de la Caroline du Nord que l’on atteint en empruntant un ferry depuis Cedar Island. La traversée dure 2 ½ h.

Lundi, le ciel est bleu et on est à bord du ferry de 11 h. Débarquement à Ocracoke. On s’installe au RV park du village et on parcourt à vélo les ruelles où les vacanciers circulent en voiturettes électriques. Le joli phare est pris en photo et on pousse la balade jusqu’au camping du National Seashore à l’extérieur du village. Aucune vue sur l’océan, la plage est au-delà des dunes. On essaie de les franchir mais les moustiques nous font rebrousser chemin. De retour à notre camping, on constate que chez nous aussi, elles sont bien présentes à la tombée de la nuit, lorsque la chaleur descend. Nuit très chaude.

Mardi, on avance sur cette bande de terre en empruntant un autre ferry (40 mn – gratuit). On trouve également un phare sur cette île et celui-ci est ouvert au public. Il y a 270 marches à gravir pour atteindre la passerelle supérieure offrant un joli tour d’horizon. Le billet vendu 7 $ fait mention de l’heure à laquelle on peut accéder à l’escalier. On passe ensuite dans les autres campings du National Seashore qui ressemblent au 1er visité. Ils sont sans ombre, les plages sont au-delà des dunes (infestées de moustiques) et il fait très chaud. Beaucoup d’emplacements sont libres car, sans électricité,  difficile de faire tourner les climatisations bien utiles à cette saison. En fin de journée, promenade sur la plage de Kitty Hawk et nuit sur une surface commerciale.

Mercredi, on quitte les « Outer Banks ». Par la route côtière, on continue notre progression direction nord atteignant la Virginie. Quelques véhicules bizarres nous font revenir en arrière pour les voir de plus près, de vrais engins tous terrains. Passage du Chesapeake bridge-tunnel (tantôt pont – tantôt tunnel sur 36 km – péage 12 $) qui nous permet d’atteindre la prochaine langue de terre au-delà de la Chesapeake Bay. On s’arrête au camping du State Park de Kiptopeke. Journée très chaude, tout le monde profite de l’eau, soit pour s’y baigner, jouer, pêcher ou encore naviguer. En fin de journée, on observe un groupe de personnes qui pêchent le crabe en l’appâtant avec une cuisse de poulet retenue par une ficelle. Ils sont Coréens d’origine. Le ramassage porte ses fruits, la nacelle se remplit bien. Pour la soirée, rien de particulier au State Park alors que l’on est le 4 juillet, fête nationale. Au loin, on observe quelques rosaces de feux d’artifices…

Jeudi, on atteint Washington et on s’installe au Cherry Hill Park en banlieue. Vendredi, visite du cœur de la citée. Pour y arriver,  ½ h. de bus puis ½ h de métro. Et voilà la Maison Blanche, le Capitole, ces bâtiments hyper médiatisés sont là devant nous garnis de barrières, gardes et visiteurs. On est « tout chose » de les voir pour de vrai. On passe aussi devant quelques mémoriaux et on reste sans voix devant celui du Vietnam avec ses « 58’022 » noms inscrits. Vu la chaleur régnante, on apprécie de pénétrer au passage dans deux musés (celui de l’espace et l’aviation et celui du peuple Americano-Indien) pour y prendre un peu de frais. Tout cela est situé sur le Mall, une grande et large coulée verte de parcs et promenades. On passe prendre un verre à la gare « Union Station » magnifique bâtiment et retour chez nous. Un incident sur notre ligne de métro nous a quelque peu perturbés et a provoqué un sérieux rallongement de notre temps de parcours mais on est arrivé à bon port tout de même.

Samedi, en route pour le New Jersey. Avec la I 95, c’est direct. On passe Baltimore, Philadelphie, New York et en fin d’après-midi, on embrasse Maddy et Gaspard, fidèles au poste, patrons du restaurant « Madeleine’s Petit Paris à Northvale. Quelle joie de les retrouver en forme. François et Sandrine, leurs enfants ainsi que les employés présents nous accueillent chaleureusement. Cela fait chaud au cœur. On passe une excellente soirée et on a plaisir à déguster leur savoureuse cuisine. Dimanche relax avec brunch au Petit Paris, goûter chez Jocelyne et Marvin et BBQ à la maison familiale.

Avec cette 65ème semaine de voyage et 57’000 km parcourus, nous avons fermé une première boucle. Une bonne partie de notre objectif est réalisée, c’est incroyable. On est super content de ce qu’on a fait et de ce qu’on a vu. Bien entendu, on est aussi très satisfait que cela se soit bien passé. Bientôt, ce sera le retour au Québec et la maison…

 

Outer Banks, Washington, New Jersey – réduits