Archives mensuelles : janvier 2012

Baja California 2, Mexique

42ème semaine (du 23 au 29 janvier 2012)

Durant la semaine, on a passé de la playa de Los Naranjos à la capitale de la Baja California, La Paz. Cela représente environ 500 km parsemés d’arrêts bord de mer. Chacune de ces plages est garnie de campeurs tantôt en bus, fourgon, jeep, RV, trailer, camion ou camper. Parfois le stationnement est payant et parfois non. Sur la plage Santispac, proche de Mulegé, un véritable service à la clientèle est organisé. Les uns derrière les autres, des vendeurs en voiture proposent leurs marchandises. Ainsi, on peut se ravitailler en eau (rare et précieuse), en fruits/légumes, en produits traiteur (beignets, tamales, enchiladas, pain) et en artisanat (tapis, vestes, hamac, bijoux en argent). Comme Cyrille est acheteur, ils passent tous près de nous avec le sourire. Toujours sur cette plage, un restaurant-bar pour touristes où nous avons passé un bien bonne soirée lors d’un concert rock en compagnie d’une famille de Annecy, Pierre, son épouse Odile et leurs 3 grands enfants de 21, 19 et 16 ans. Les margeritas, pinas coladas y cervezas ont coulé à flots. C’était bien agréable de les rencontrer et de partager quelques anecdotes. Ils sont en route pour 6 mois. Certainement qu’on les retrouvera avant de quitter la Baja California et on s’en réjouit. Sur la plage suivante à Juncalito, on y a trouvé Stéphane, Myriam et leurs 2 fistons, Drice et Leni. Mignons et attachants tous les deux, le plus jeune, Leni, nous rappelle bien des choses : il a le même âge que Tobia (à quelques jours près), il est né le jour de notre départ en voyage et cela coïncide à la date anniversaire de ma sœur Michèle. C’est beaucoup pour un petit bonhomme. On a suivi la petite famille jusqu’à Puerto Lopez Mateos et ensemble, on est retourné voir les baleines. Cette fois, ciel bleu et lagune calme. C’était très agréable. Globalement, je pense qu’on a vu moins de baleines que lors de notre première excursion mais la dernière que l’on a vue, elle était surprenante. Elle s’est approchée de la barque et a sorti la tête. Ensuite, elle est revenue de l’autre côté et, à nouveau, elle a sorti la tête. On en était bouche bée et notre chauffeur qui nous incitait à la toucher. Là, c’en était trop, on n’a pas eu le réflexe ni la rapidité. Il était presque déçu. On n’a rien demandé au chauffeur mais c’était presque à croire qu’elle était apprivoisée. Après ce grand moment d’émotion, on a regagné la terre ferme, pris notre repas au bistrot et enchaîné par les 270 km qui nous séparaient de la capitale où on est arrivé à l’heure du coucher de soleil. Grâce à « exploracy » on a trouvé rapidement la placette bord de mer pour y passer la nuit. Cette agréable place nous a permis de nous détendre ce dimanche matin avec les enfants devant les bateaux, les pélicans sous un ciel bleu et une température particulièrement agréable. La petite famille nous a quittés peu avant midi pour retourner à Puerto Lopez Mateos y ayant oublié quelque chose. Pour nous, cela sera les courses, les mises à jour du blog et des mails. Fantastique semaine.

Bien sûr que l’on a eu aussi plein de pensées pour mon papa qui nous a quittés voici une année et qui nous laisse un incroyable vide. On ne peut qu’adresser nos meilleurs messages à ma maman pour qu’elle trouve sa route et continue à se réjouir de voir ses petits enfants grandir. Merci à tous pour avoir été présents et avoir entouré notre Lulu pour cet anniversaire bien particulier. En sautant sur une note plus gaie, on adresse un tout JOYEUX ANNIVERSAIRE à Sonya à qui on fait plein de bisous.

2012.01.23 au 29 – Baja California 2 – réduits

Baja California, Mexique

41ème semaine (du 16 au 22 janvier 2012)

Anuschka et Konstantin ont eu des contacts avec une famille allemande qui séjourne depuis un mois dans un camping près de San Quintin, juste à côté. Ils souhaitent leur rendre visite, on les accompagne. On y arrive dans l’après-midi. Sur ce camping bord de l’océan, à part le camion rouge allemand, il y a un couple canadien avec un trailer en panne. Autant dire qu’on a vite fait connaissance de tout le monde. On s’installe près des Canadiens, laissant nos deux familles allemandes ensemble. Après le coucher du soleil, l’air est rapidement frais. On est content de se réfugier à l’intérieur du cc. Les deux couples allemands nous rejoignent et on est ravi d’écouter les aventures vécues par ces nouvelles connaissances et leurs deux filles lors de leur périple en Asie. Cela fait plusieurs années qu’ils bourlinguent et ils comptent bien rester au Mexique plusieurs mois si un projet se concrétise (écrire un livre). Heureusement qu’Anuschka est là pour la traduction. Elle a fort à faire à traduire les questions de Cyrille puis les réponses. Il y a de quoi se mélanger les pinceaux.

Le lendemain, on reprend la route, seul. Les deux familles allemandes restent encore un jour quant aux Canadiens, quelqu’un doit leur apporter de quoi les dépanner. La péninsule de la Basse Californie, longue bande de terre de plus de 1’500 km, est parcourue principalement par la route « no 1 ». Celle-ci suit tantôt la côte Pacifique et tantôt le côté opposé, en bordure de la mer de Cortès sur le golfe de Californie. Nous empruntons donc cette route pour continuer notre périple. Arrêt pour la nuit à Catavina. Nous sommes les seuls clients jusqu’à l’arrivée en fin d’après-midi d’un véhicule de la British Columbia/Canada. Les paysages environnants sont de toute beauté. Un amoncellement de cailloux où des cactus très variés arrivent à prendre racine, parmi ceux-ci les très jolis « cirios »,  en compagnie de petits arbustes incroyablement rabougris. L’arrêt suivant est à Bahia de Los Angeles, sur les bords de la mer de Cortès. Ici encore, des terrains de camping à l’abandon. On croyait y trouver un élevage de tortues, là aussi, les installations sont closes. Tout de même, guinguettes, restaurants, hôtels et épiceries sont encore là pour nous servir et témoignent d’une activité certainement plus florissante à la belle saison. On ne s’attarde pas. Le lendemain, on repart pour notre prochaine escale à Guerrero Negro. On stationne sur le parking faisant office de RV Park d’un hôtel très bien tenu et accueillant. Le village est situé dans la baie de La Laguna Ojo de Liebre, l’un des 3 sanctuaires à baleines répertoriés de la côte pacifique. C’est la grande attraction de la période hivernale nous dit notre guide. Elles sont là de janvier à mi-avril, des milliers de baleines grises, en provenance de la mer de Behring. Elles ont parcouru 10’000 km pour atteindre ces eaux de Basse-Californie et viennent là pour s’accoupler et certaines mettre au monde les petits baleineaux (après 13 mois de gestation). Cette fois, on est obligé d’aller voir. Attenant à l’hôtel, une agence organise des excursions en mer. On réserve 2 places pour le lendemain, départ à 11 h. Prix 625 pesos ou 50 $. Dans l’après-midi, on est surpris de constater que nos cartes bancaires ne sont pas acceptées par les bancomats du lieu. Donc, on change quelques dollars. Vendredi, on est prêt pour les baleines. Dommage, le temps est gris et frais. Bien équipés, on est conduit en bus à travers les salines jusqu’à notre embarcadère. Bien que l’on soit en pleine saison, on est les seuls clients. La barque peut contenir jusqu’à 8 personnes en plus du capitaine. On embarque et pendant 20 bonnes minutes, on est mené plein gaz jusque dans les eaux de la lagune. Il faut s’accrocher, ça secoue un max, les eaux sont agitées. Enfin, nous y voilà. On est parmi elles. Un premier souffle apparaît,  suivi d’une masse à fleur d’eau. Non, on n’y voit pas sa queue. Pendant plus de 2 h., on restera dans les parages à les regarder passer, apparaître, disparaître, réapparaître. Parfois, on en verra la queue, à d’autres moments, ce sera la maman et son baleineau, une fois on aurait presque pu la toucher tant elle était proche. Bien que l’on n’ait pas eu l’occasion de les voir sauter ou sortir la tête, c’est parfaitement satisfait que l’on a regagné la terre ferme. Il paraît qu’en ce moment, elles sont 660 (y compris les baleineaux). L’année dernière, au plus fort de la saison, il en a été dénombré 2’500. Nous, on en a peut-être suivi une dizaine.

Samedi, on quitte Guerrero Negro et on se rend jusqu’à San Ignacio, une oasis couverte de palmiers. Au cœur du village, à côté de la place centrale, une église, achevée en 1786, parfaitement conservée. Elle fait partie de la « Mission » fondée ici par les Jésuites tout comme ils en ont fondé des dizaines d’autres à la même époque le long de la côte  jusqu’à San Francisco. On s’installe au camping situé au bord d’un cours d’eau à l’entrée du village. Il est très joli, couvert de dattiers et autres palmiers. En profitant du soleil, on admire les canards, hérons, aigles qui profitent de ce coin d’eau. Dimanche matin, le propriétaire passe vers nous pour encaisser la nuitée et proposer des gâteaux aux dattes. Comme on est gourmand, aucune hésitation, Cyrille lui en achète un. Dans la matinée, on observe notre propriétaire qui s’active à remplir les réservoirs d’eau du camping. Avec deux seilles, il prend l’eau à la rivière et remplit bacs et tonneaux qui alimentent douches, WC et un évier. On quitte l’oasis. En passant à Santa Rosalia, on obtient satisfaction auprès d’un distributeur à billets. Cette fois, la machine accepte nos cartes bancaires et on peut faire le plein de pesos pour les prochains jours. Ça nous met plus à l’aise. Ici, ce n’est pas comme aux Etats-Unis, il vaut mieux avoir du cash pour régler nos frais de camping, essence ou autre. A midi, repas poisson à Mulegé sur la terrasse d’un charmant bistro avec internet. Rien à proximité pour s’arrêter et camper. On reprend la route pour l’abandonner un peu plus loin et nous diriger sur la côte. On peut préciser ici qu’à chaque fois que l’on quitte la route « no 1 », on se retrouve sur des routes secondaires non goudronnées faites de pierres et de sable, parfois bosselée comme de la tôle ondulée. On atteint la « playa Los Naranjos » où des maisonnettes colorées bordent la « Bahia Conception ». Entre deux maisons inoccupées, on peut s’installer nous déclare la préposée du bureau. Les véhicules stationnés près des autres bâtisses nous apprennent que nos voisins sont tantôt Américains ou Canadiens. A peine arrivé, l’un d’eux vient nous annoncer que ce soir, il y a une « party », vers les 16h30, deux maisonnettes plus loin. On ne tarde pas à voir les couples arriver les uns après les autres avec boissons et mets préparés. C’est comme on dirait un « repas canadien ». On s’y rend et partage un moment de leur soirée. La plupart sont des habitués, souvent propriétaire ou locataire à l’année de la maisonnette. Ils passent ici les mois d’hiver voire plus et ont presque tous un bateau à moteur ou au moins une barque. Ils préfèrent cet endroit aux plages du sud de la Basse-Californie bordées d’hôtels.

2012.01.15 au 22 – Baja California – Mexique – réduits

San Diego – Californie et entrée au Mexique

40ème semaine (du 9 au 15 janvier 2012)

Cette semaine, on reste à San Diego au camping de Mission Bay RV Resort où il fait bien bon. Lundi soir, repas fondue avec nos nouveaux amis suisses allemands du camping, Roland et Maggie, vivant au Canada. Se joignent à nous un tout jeune couple allemand, Anuschka et Konstantin, avec leur bébé Kilian. Ils ont comme nous envie d’aller au Mexique et on envisage de passer la frontière ensemble. Anuschka parle parfaitement le français, ça aide beaucoup. On passe une excellente soirée malgré la fraîcheur de l’air. Durant la semaine, visite des environs de San Diego. Après un tour à vélo, on se laisse promener par Roland dans sa voiture. Son épouse, Maggie, est repartie pour l’Alberta. On fait ainsi plus ample connaissance non seulement de Roland mais aussi de ses deux chiens. On découvre Cabrillo National Monument et son phare qui  offre de jolis points de vue sur la ville, l’île du Coronado et l’océan, on fait une halte à Old Town, endroit très cliché touristique avec ses restaurants et boutiques et on passe près des plages de La Jolla où se dorent au soleil de nombreux phoques et pélicans. On renonce à visiter le zoo tant réputé de San Diego ainsi que son parc animalier à Escondido et Sea World. On préfère de beaucoup s’émerveiller des endroits naturels et si l’occasion se présente, observer les quelques animaux, poissons ou oiseaux que l’on rencontre. Au cours de notre balade à vélo, on s’est arrêté sur un parking où il y avait des camping-cars, parmi ceux-ci, un camping-car français et un autre québécois. On rencontre les propriétaires, Stéphane du département de l’Ain et André de Québec-ville. Tous deux ont déjà visité le Mexique et nous encourage à y aller. Il est d’ailleurs fort possible qu’on y retrouve Stéphane  puisqu’il s’y rend dès le lendemain.

Enfin, vendredi, ultimes préparatifs pour notre départ au Mexique, on contracte une nouvelle assurance pour le véhicule (chez AAA, pour 6 mois, coût $ 218), on fait le plein de gaz, de diesel, d’eau. On évite de surcharger le frigo de victuailles celles-ci pouvant être confisquées à la douane et rendez-vous est pris avec notre jeune couple allemand pour samedi, 10 h.

Ça y est, on est en route. Bouchons à l’approche de la frontière, on avance au pas et dire que l’on croyait que les Américains n’y allait pas. Finalement peu d’attente, on est au poste de douane, fouille du véhicule, succincte. On avance, 2ème fouille du véhicule par les militaires cette fois, assez rapide aussi. Et puis plus rien. Personne ne nous demande nos passeports, on pourrait continuer notre route. C’est à nous de chercher où l’on doit se rendre pour l’enregistrement provisoire du véhicule. On suit les panneaux indicateurs difficiles à voir dans le trafic environnant, très dense à cette heure-ci. Enfin, on atteint le parking et on y retrouve nos amis allemands qui sont déjà là ayant été guidés par un taxi. Là, c’est incroyable, quel changement, les bureaux sont d’une simplicité déconcertante, des locaux sans fenêtre aux murs bruts, ameublement réduit au strict minimum. Je m’attendais à une queue incroyable mais on est tout seul. Dans le 1er bureau, un employé nous fait 3 copies (passeports et permis de circulation) et réclame 2 dollars pour les copies. Ensuite, on passe au bureau suivant où l’on remplit deux formulaires nominatifs puis on passe au guichet « banque » où l’on règle 280 pesos par personne. On retourne au bureau précédent pour obtenir un tampon sur les formulaires (autorisation de séjour 180 jours) ; on repasse chez le préposé aux copies pour une copie recto-verso des cartes nominales. On nous dirige à nouveau sur le guichet « banque », cette fois, c’est pour le véhicule. On paie en dollars US ($ 49), le préposé contrôle le no de châssis de visu et un papier nous est délivré (autorisation de séjour pour le véhicule : 10 ans). Ça y est, tout est fait, on peut s’en aller. Avant de partir à l’assaut des routes mexicaines, on dîne sur place avec Anuschka, Konstantin et le bébé puis à nous le Mexique.

On roule sans difficulté, longeant la frontière et sa muraille américaine. Et puis, un premier stop : nouvelle fouille du véhicule par les militaires, nos amis allemands en sont dispensés. Quelques km plus loin, après une station de péage autoroute, un distributeur à billets nous permet de prendre des pesos. On prend 4’000 pesos mais on n’en connaît pas le coût. Anuschka qui a un guide répertoriant tous les campings de Baja California nous amène à notre première halte, après Ensenada. En quittant la route principale, les chauffeurs ont fort à faire pour éviter les nombreux nids de poule qui se présentent. On y arrive un peu tard, il fait nuit, l’office semble fermé depuis plusieurs mois. On s’installe. Les WC sont très rudimentaires et les douches peu engageantes. Quel contraste ! Une bonne platée de spaghettis et sa sauce bolognaise avec les légumes préparés par Anuschka et Konstantin et voilà, on peut se souhaiter une bonne nuit.

Dimanche, on fait connaissance du propriétaire du camping. Il habite le petit château qu’il a construit lui-même petit à petit, juste à côté du camping. Il encaisse notre nuitée, 100 pesos (on ne sait pas encore quelle valeur cela représente). On part visiter un site que nos amis allemands se sont fait conseiller, La Bufadora. Super chouette endroit, on a bien aimé traverser la ruelle principale du village totalement bordée de commerces et le site lui-même, un gouffre qui projette un jet d’eau à chaque vague. La puissance du jet dépend de la puissance de la vague. Trop tôt pour manger, on déguste quelques churros avant de repartir. Un peu plus loin, au supermarché, on achète un nouveau téléphone (notre téléphone américain ne couvrant pas le Mexique) et un casse-croûte. On roule jusqu’à l’emplacement de notre 2ème camping, au bord de l’océan où un bateau a échoué il y a plus de 30 ans. Je me rends compte que le livre d’Anuschka sur les campings est bien utile parce que les panneaux au bord de la route ne sont pas évidents à remarquer. Ils ont l’air si vieux que c’est à peine si on les voit et on imagine mal que le camping existe encore. Quand en plus on doit circuler sur un chemin en sable pendant 7 km environ, on est surpris d’y trouver bel et bien un pseudo camping avec un surveillant pour encaisser et des commodités inexistantes, pas d’eau, bien sûr pas d’électricité, pas d’internet et un cabanon avec un trou pour les toilettes. Sur place, à part nous, personne d’autre. Seuls les cormorans qui ont adopté la carcasse du bateau échoué nous tiennent compagnie. On allume un feu de camp pour écouter le bruit des vagues et apprécier ce moment.

Voilà pour cette semaine. Hasta luego….

2012.01.09 au 14 – San Diego et entrée Mexique – réduits

Du Grand Canyon, South Rim, à San Diego

39ème semaine (du 2 au 8 janvier 2012)

Dernière semaine en compagnie de notre fille. On quitte Las Vegas et on roule en direction du Grand Canyon, cette fois, c’est la rive sud qui nous intéresse. Aux abords de Kingman, on quitte la grand route pour emprunter la « mythique » route 66. Parcours très plaisant mais aucun restaurant à l’horizon. On grignote chez nous. En fin d’après-midi, on arrive aux portes du Grand Canyon. On préfère s’arrêter là et patienter jusqu’à demain pour la découverte du site. Installation dans un RV Park, juste avant la nuit. La température descend rapidement. Mardi matin, – 6°, temps couvert, on ne traîne pas trop, le Grand Canyon nous attend. On va directement au premier point de vue. Et oui, c’est toujours aussi grandiose et spectaculaire, on est fasciné. En plus, le soleil se pointe et illumine tout le décor. La matinée passe très vite en sautant d’un point de vue à l’autre. Après le diner, on doit bien s’y résoudre, il est temps d’avancer et de quitter le parc. En fin de journée, on atteint notre objectif, Sedona, parée de ses lumières de Noël, véritable capitale du New Age paraît-il. Ici, on trouve toutes les pratiques de médecine alternative et les adeptes du New Age affirment qu’une énergie électromagnétique émane des rochers, falaises et rivières. Repas au restaurant, offert par notre fille. Je ne sais pas si l’énergie de Sedona y est pour quelque chose mais en tous les cas on y a très bien dormi, à côté de la caserne des pompiers. On a retrouvé une température agréable, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Mercredi, 8° au réveil, on quitte Sedona. On emprunte une route très sinueuse, passant par Cottonwood,  Jerome et enfin Prescott, capitale de l’Arizona, où l’on prend l’apéro dans un saloon. Autre arrêt un peu plus loin pour le repas de midi. L’établissement ne paie pas de mine mais on y trouve une serveuse sympathique et un repas simple et correct. En milieu d’après-midi, on arrive à Quartzsite. Comme on connaît les lieux, on se pose aussitôt devant la « Laundry » connexion wifi extra et j’en profite pour nous mettre à jour avec nos lessives. Nuit tranquille sur les terrains alentours en libre service. Jeudi, dernière étape pour arriver à San Diego. Les plaines désertiques font place aux étendues irriguées et cultivées puis on traverse une vaste zone de dunes et à l’approche de la côte, la verdure, les palmiers et les jolies villas réapparaissent ainsi que San Diego. L’adresse inscrite sur notre GPS nous conduit directement sur Mission Bay, grand parc public au bord de la baie. On s’arrête pour la nuit sur le parking à côté d’un autre RV, il semble que cela soit accepté pour 1 ou 2 nuits. Vendredi, on prend le tramway pour faire un tour en ville. Il ne nous tente pas trop d’aller voir le zoo, très réputé, ni les musées. On préfère déambuler dans les rues et sur le bord de l’océan. Repas dans un restaurant branché bio, extra. Ce soir, on s’installe au camping, toujours sur la baie, le Mission Bay RV Resort. Samedi, lever tôt, c’est le moment d’accompagner notre fille à l’aéroport pour son retour en Suisse. On stationne le camping-car sur un parking et avec un bus navette, on arrive très facilement au Terminal 2. Voilà, après les dernières recommandations du papa, des gros bisous, on la laisse partir dans le serpentin du contrôle de sécurité avant l’embarquement. On s’en retourne un peu triste mais tellement content d’avoir reçu sa visite. En fin d’après-midi, on part avec les vélos faire un petit tour d’horizon sur le bord de l’océan de Mission Bay. Quelle animation en cette fin de semaine ! Repas au restau et retour chez nous. Dimanche, le beau temps est de retour. On se laisse vivre tranquillement. Tiens, voilà quelqu’un qui s’arrête devant notre cc. C’est Roland et Maggie, un couple suisse alémanique qui vit en Alberta au Canada depuis 14 ans. On fait plus ample connaissance en fin de journée, autour d’un verre dans leur « fifth wheels » et malgré nos difficultés de compréhension, on passe un très bon moment.

Voilà pour cette première semaine de l’an. On espère que les suivantes continueront sur cette lancée. San Diego jouit d’un climat très agréable en cette saison.

2012.01.02 au 08 – Grand Canyon – San Diego – réduits

Death Valley – Californie et Las Vegas – Nevada

38ème semaine (du 26 au 1er janvier 2012)

Ce lundi, nous laissons Santa Barbara et avançons sur Los Angeles. Le soleil est au rendez-vous et les jolies plages défilent. Avant d’atteindre le cœur de la citée, un arrêt dans un garage s’impose pour un problème de pneu qui se dégonfle. Voilà que l’on a ramassé une lame de cutter. La réparation est rapidement exécutée. C’est à la tombée de la nuit que l’on parque notre véhicule sur le fameux « Hollywood boulevard » de Los Angeles dont on a déjà parlé. De nuit, cette rue présente une image bien différente de celle que l’on a découverte en plein après-midi. Non seulement il y a les néons, publicités et décorations de Noël, mais aussi la foule et l’animation créée par des personnages de films qui sont là pour se faire photographier en compagnie d’admirateurs pour quelques dollars. Quelle effervescence ! On y reste une heure et ça nous suffit. On prend la direction du nord. Arrêt à Santa Clarita et repas délicieux dans une trattoria italienne avec pâtes « maison » et risotto. Mardi, on atteint la Death Valley, encore un parc national. Particularité du lieu, l’altitude est par endroit en-dessous du niveau de la mer, le point le plus bas est à – 83 m. Infréquentable l’été tellement il y fait chaud, c’est en octobre que la saison touristique démarre jusqu’en avril. Arrêt au premier camping, près des dunes. Le lendemain, on visite les divers points d’intérêts, tous très plaisants, à commencer par « Mosaïc Canyon », « Badwater », « Artist Drive » et « Golden Canyon ». Nuit au camping suivant à  « Sunset». Jeudi, on atteint Las Vegas. Avant de nous intéresser à cette capitale du jeu, on fait un tour dans un « outlet »  pour un peu de shopping et installation sur un parking à proximité du «Strip ». Vendredi, samedi et dimanche, on découvre cette citée et tous ses artifices. On déambule dans cet environnement superficiel fait de brillants, paillettes et luxure. La ville des plaisirs où l’on dirait que l’argent coule à flot des poches de chacun. Beaucoup d’hôtels de luxe aux décors somptueux avec jardins, lacs, cascades, jeux de couleurs, palmiers et limousines. Une surenchère permanente. Pour finir en beauté cette année, on s’est installé très confortablement dans une petite suite dans l’une des tours de l’hôtel « Signature ». Le cap des minuits s’est déroulé au milieu de quelques 350’000 personnes présentes sur le « Strip », entre les hôtels MGM Grand et le New-York. Après le compte à rebours, on a pu saluer et souhaiter la BONNE ANNEE à nos voisins de trottoir, une famille de Mexico. Et voilà, on est en route pour 2012.

BONNE ANNEE A TOUS.

2011.12.26 au 1 – Death valley – Las Vegas – réduits