Les oasis du sud, gorges du Dadès, dunes de Merzouga
Du 13 au 18 mars 2014
On quitte Ouarzazate sous la grisaille essuyant même quelques gouttes de pluie pour atteindre les gorges du Dadès qui viennent d’être copieusement arrosée. Jolie route traversant des paysages splendides où les constructions en pisé prennent la teinte des roches qui les entourent jusqu’au camping « Pattes de Singes », où la falaise est composée de roches érodées aux formes arrondies.
Halte obligée pour quelques clichés. A l’heure du thé, sous la tente berbère faisant office de réception au camping, on ne s’éternise pas, il fait meilleur à l’intérieur de nos camping-cars chauffés. Le lendemain, le ciel est bleu mais les sommets environnants ont reçu une fine pellicule blanche. C’est dire qu’il fait toujours aussi frais. On continue notre progression dans ces gorges, traversant un passage très encaissé débouchant sur une vallée verdoyante ponctuée de petits villages jusqu’à Msemrir. Retour sur nos pas avec arrêt au point de vue spectaculaire sur les lacets bordant le canyon.
A l’approche de Tineghir, on fait un crochet sur le belvédère surplombant la palmeraie. Quelques vendeurs nous y accueillent avec le sourire.
On atteint le camping de Gulmima où l’on rejoint avec plaisir Francette et Michel, nos Champagnoles. Par la même occasion, on fait connaissance de leurs invités bien sympathiques, Marie-France et Jacques. Seul bémol de cette rencontre, elle s’est faite sous un temps bien maussade et froid. Promenade dans la cité et accueil de tout le monde dans notre vaste espace…
Chacun repart de son côté. Pour nous, ce sont les dunes de sable et leur chaleur qui nous attendent.
Elles sont bien là. On stationne au camping Les Pyramides. Tout y est. Le sable orangé, la finesse du grain, la pureté de l’espace, les dromadaires, leurs odeurs, les Berbères, la grimpette qui nous tend les bras. Bref, c’est un immense plaisir d’être là et d’avoir atteint cette ultime escale du sud. Un régal de deux jours que l’on gardera longtemps au fond de nos cœurs. Les photos disent tout cela.
Reprise de la route en direction du nord. A Erfoud, arrêt au café-restaurant des Dunes, proposant entre autres de la pizza au feu de bois. Hum, miam, miam, ça nous change des tajines et du couscous. Assez fines, on se laisse tenter par une 3ème. La terrasse de la cour intérieure de l’auberge est charmante ornée de multiples antiquités ombragée d’une treille de bougainvillées. En plus, elle est animée ce qui n’est pas pour nous déplaire. On réalise, en sortant de l’établissement, qu’il y avait 2 tablées occupées par des équipages du « Rallye Aïcha des Gazelles », course 4×4 féminine qui démarre ici même dans deux jours pour terminer le 29 mars à Essaouira.
Arrêt pour la nuit au camping « La Source Bleue » de Meski où l’on retrouve Jacques, le camionneur belge. Avec insistance, on est convié au thé de bienvenue offert par ….. un commerçant bien sûr. Avant de repartir, on fait un tour à pied dans la palmeraie irriguée et cultivée avec un regard sur le vieux ksar en ruines de l’autre côté de la rivière. A cet endroit 3 dames sont affairées à laver du linge. Balade également dans le village de Meski. On peut y tourner un film des temps bibliques quand on veut à cet endroit. Les ânes occupent les ruelles du village. C’est hors du temps.
Route assez circulante le long des gorges du Ziz requérant toute l’attention du chauffeur. A chaque croisement, on risque de mordre le bas-côté irrégulier de la route qui est en gravier. On s’arrête pour le dîner dans un restaurant où une table est occupée par deux équipes du « rallye des gazelles ». La tension monte pour les concurrentes, la compétition démarre demain. Sympa, elles posent pour Cyrille. On en croisera encore beaucoup de ces véhicules 4×4 multicolores. Il y a près de 160 inscrits dont la plupart viennent de France.
Un nid de poule sur la route aura raison de notre cc. Arrêt du moteur. Posé sur le bas-côté, Cyrille se penche sur le moteur et dans un temps record trouve la solution à notre problème (ennui mécanique déjà rencontré aux USA, l’expérience a du bon). Le moteur repart et le véhicule ne présente pas d’autres avaries. Ouf !
A Midelt, 1500m d’altitude, au pied du djebel Ayachi (3 737 m) point culminant du Grand Atlas oriental, on s’installe au camping et soirée tranquille sous la pluie.
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