TIZNIT

 

Du 17 au 23 février 2014

Nous parcourons une route en travaux sur près de 30 km. Un arrêt au col de Kernous nous permet d’apprécier la jolie vue de part et d’autre. A l’auberge du col, on croise Gérard, un Franco-Suisse bien sympa. Il vit en permanence dans son camper, a des projets de voyages plein la tête et rêve de se lancer à la conquête de l’Afrique. On atteint Tiznit garni d’une bonne couche de poussière.

Le camping municipal de Tiznit affiche complet. On s’installe aux côtés d’autres cc sur une petite place près de l’atelier de Mustapha, un spécialiste des installations sur camping-cars, panneaux solaires, caméras de recul, antenne (même les automatiques) et bien sûr les démodulateurs pour capter les chaînes françaises jusqu’au fin fond du Maroc. Autant dire qu’il ne manque pas de travail avec toute cette clientèle européenne et surtout française. C’est un défilé sur cette place. Nous découvrons peu à peu le rythme de vie de ce quartier en y stationnant 3 jours. Profitant des opportunités de réparations, nous avons confié notre marchepied à un mécanicien pour le souder. Le lendemain, le travail est fait et le dispositif remonté fonctionne à satisfaction.

Tiznit, appelée la ville du « sultan bleu » est à 100 km d’Agadir et à 15 km de l’océan. Elle offre à la fois le charme de sa vieille ville ceinte de remparts ocre et l’animation dans sa partie moderne, aérée par des jardins publics. Il est particulièrement agréable de s’y promener.

Désirant prolonger notre séjour, on s’inscrit pour une place au camping. Venez demain matin, à 07h30 nous indique le gérant ! A l’heure dite, on est déjà plus de 10 campers à faire la queue. Moins d’une heure plus tard, on est installé. On se rend compte que la période de 3 mois pour certains vacanciers touche à sa fin. C’est pour cela que chaque matin quelques places se libèrent. Nos voisins, arrivés en novembre, ont demandé une prolongation et ne partiront qu’à mi-avril.

Le camping occupé à 80 % par des Français vit au rythme des retraités. A 14h30, c’est le rendez-vous quotidien sur le terrain de pétanque. Au coup de sifflet, les équipes se forment à la suite d’un premier tir et les choses sérieuses s’enchaînent de suite. Ce n’est bientôt plus qu’une rumeur dans chaque couloir. Pendant ce temps, on profite du soleil et du climat agréable.

On a adoré nous promener dans la médina agrémentée de boutiques, passer dans le souk des bijoutiers, faire le marché municipal, tester quelques tables de restaurant, notamment un excellent couscous pour moins de € 10.– à deux à la cantine Au Bon Accueil, un délicieux tajine à La Ville Nouvelle et plutôt déçu par le menu proposé à la Riad Le Lieu pourtant conseillé dans un guide. On ne s’est pas privé des moelleuses pâtisseries proposées à de multiples endroits et des délicieux beignets tout chauds. On a aussi aimé photographier les passants et passantes dans leur tenue plutôt disparate et quelconque.

Cyrille, adoptant le mode de faire local, nous a acheté une marmite à vapeur comme il s’en trouve une dans chaque foyer pour réaliser de vraies soupes aux légumes. On a aussi acquis quelques théières.

Comme plusieurs camping-caristes nous vantaient le travail d’un tapissier qui avait refait leur sellerie, nous lui avons confié un siège afin qu’il change la mousse. Jour après jour, il nous promettait la réalisation du travail pour le lendemain. Finalement, il a dû nous rendre notre banquette, il n’a pas trouvé la mousse adéquate.

Nous gardons un excellent souvenir de notre séjour d’une bonne semaine dans cette charmante bourgade.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>