Archives mensuelles : juillet 2012

Toronto, Perth, Montréal

68ème semaine (du 23 au 29 juillet 2012)

On fait une petite visite de Toronto, limitée aux quais bordant le lac Ontario, au guidon de nos bicyclettes, et on se déplace durant la semaine jusqu’à Montréal. En chemin, un stop dans la ville de Perth nous permet d’apprécier cette petite bourgade bien charmante agrémentée d’un bord de rivière très bien aménagé en canal. Comme l’année dernière, dans les environs de Montréal, on s’installe au camping de M. Plouffe, en milieu citadin, à Brossard. On y retrouve avec plaisir notre ami Gilles (6 mois à Brossard, 6 mois en Floride avec sa « fithwheels »). On profite des deux jours suivants pour faire des randonnées à vélo d’abord jusqu’à l’île Notre-Dame puis la plage Ste-Catherine et le lendemain jusqu’au Vieux Montréal. Sur l’île, on parcourt le circuit automobile de F1 Gilles Villeneuve. Sympa de pouvoir rouler sur ce circuit même à bicyclette. En ville de Montréal, ce samedi après-midi sous le soleil, on y trouve beaucoup de monde.

Dimanche, on quitte notre ami Gilou pour retrouver deux charmantes personnes que l’on avait rencontrées au parc Yellowstone. Il s’agit de Mélanie et Cynthia. On est attendu vers midi pour un casse-croûte dans la maison familiale située dans le quartier de Lachine, sur les bords du St Laurent à Montréal. Chaleureusement accueilli par les filles, la maman, Jean-Guy, son compagnon et Stéphane un étudiant français, on passe un agréable après-midi en grignotant les crudités du jardin, pain, pâtés, fromages, vin et bière. On prend congé vers 6 h. du soir et on roule direction sortie de Montréal plein nord.

 

 

2012-07-23 au 29 – Toronto, Perth, Montréal – réduit

De New York aux chutes du Niagara

67ème semaine (du 16 au 22 juillet 2012)

Bye, bye New York, en route pour Northvale dans l’état du New Jersey, chez Maddy et Gaspard. J’ai oublié de vous dire mais les patrons du « Madeleine’s Petit Paris » ne reculent devant aucun effort, non seulement ils reçoivent, cuisinent et servent les clients divinement mais ils animent encore les soirées par leurs chansons et quand c’est la semaine du 14 juillet, ils nous chantent « La Marseillaise » clôturant la séquence par quelques « yodles » bien de chez nous. Ils sont infatigables, quelle énergie ils déploient. Maddy a un véritable ressort sous les fesses, elle ne reste pas une minute en place.

Ce lundi soir, on est attendu chez leurs amis, Jocelyne et Marvin, où l’on se retrouve en joyeuse compagnie de francophones. On est reçu comme des princes dans cette magnifique propriété. Jocelyne a mis les petits plats dans les grands pour servir sa 15aine d’invités sur la terrasse. Tout est délicieux en commençant par le « humus », le saumon, le poulet, le buffet de desserts sans oublier les vins fins. Quelle belle et bonne soirée. Merci et à charge de revanche, comme on l’a dit, n’hésitez pas à venir nous trouver chez nous ce sera certes plus simple mais avec le même plaisir. Quels merveilleux et chaleureux souvenirs on a emmagasinés par là.

Notre colis de Suisse étant arrivé, on peut quitter nos amis. Mardi, dernières embrassades et départ pour les « Finger Lakes ». Superbe région conseillée par Michel et Maddy. On a aussi beaucoup aimé visiter le musée du verre de Corning où de très belles œuvres très originales sont exposées.

Toutefois, en chemin, un nouvel ennui est venu nous surprendre. Un choc sur le pare-brise et aussitôt une fissure qui s’allonge secondes après secondes alors que l’on roule sur une autoroute en pleine canicule. Dès que possible, on s’arrête à une station-service mais personne pour intervenir sur le choc. A Corning, on essaie quelques garages sans plus de succès. Finalement, par téléphone, on trouve une entreprise disposée à se déplacer le lendemain. Son intervention se résumera à étaler de la résine. Peut-être que cela suffira à arrêter la progression de la fente principale, l’avenir nous dira, mais pas de miracle, notre pare-brise reste bel et bien endommagé.

A Watkins Glen, sur le bord d’un des « Finger Lakes » on apprécie une jolie balade rafraîchissante le long d’une gorge très bien aménagée, agrémentée de multiples chutes d’eau. Le lendemain, on suit le bord de ce lac « Seneca Lake » découvrant une campagne agréable verdoyante couverte de cultures et vignobles avec de très nombreux propriétaires viticulteurs proposant dégustation et vente de vins. La ville de Geneva à l’autre extrémité du lac semble paisible. La préposée à l’office du tourisme ne connaît pas l’origine du nom de la ville pour satisfaire notre curiosité. On poursuit sur Rochester, une immense ville américaine qui paraît difficile à visiter à pied tant elle est étalée. On s’aperçoit qu’elle est le berceau de l’entreprise « KODAK » dont elle a pu longtemps s’enorgueillir de sa renommée jusqu’à son récent déclin. Cette entreprise occupe un très vaste territoire avec ses bâtiments administratifs, industriels et ses parkings… Plus loin, on constate la présence de beaucoup d’industries et bâtiments à l’abandon tout comme certains quartiers de maisons d’ailleurs. Longeant les rives du lac Ontario, on arrive sur les bords de la rivière Niagara. A Lewiston, la société « Whirlpool jet » propose une croisière remontant le fleuve jusqu’au tourbillon (whirpool) situé à 1 km des chutes avec traversée de rapides. Les participants sont totalement trempés et ça fait partie du jeu. Inoubliable paraît-il. Nous, on s’est contenté de regarder les images et  films présentant l’aventure, de prendre connaissance des mises en garde et de la décharge à signer avant d’embarquer et de jeter un œil à la tête des participants à leur retour. C’était plutôt mi-figue, mi-raisin.

A Niagara Falls, on se pose et on visite le site, cette fois depuis le côté américain. Quoiqu’on en dise, les chutes sont aussi belles et grandioses de ce côté-ci et on peut les admirer de plusieurs endroits. Sensationnel ! En cette fin d’après-midi, on a procédé par ordre et sans être bousculé. L’attraction « Cave of the Winds » nous a bien plu. On passe un imper jaune, chausse des sandales antidérapantes, descend par un ascenseur, traverse un tunnel pour arriver au pied des chutes américaines. Le fun consiste à s’en approcher le plus possible pour se faire arroser un max dans un bruit d’enfer. Le palier du « Hurricane Deck » est là pour ça. On est trempé mais la sensation est unique.

Le lendemain, passage de la frontière à Buffalo et nouvelle séance photos aux chutes côté canadien. Beaucoup, beaucoup de monde devant le fer à cheval. On ne se lasse pas du spectacle et surtout de regarder la navette des bateaux qui amène les visiteurs au-devant du rideau d’eau. Séance brumisateur garantie. C’est tout à fait génial.

Dimanche, on réalise pleinement qu’on a tourné le dos aux Etats-Unis. Notre téléphone portable ne fonctionne plus. On aurait dû le donner avant le passage de la frontière. Le prix des Mc Do a passé presque du simple au double. Tranquillement, on poursuit notre route jusqu’à Toronto où l’on retrouve notre tonton dans sa maison. Toujours aussi vif d’esprit, il nous remet parfaitement et on passe la soirée à écouter ses aventures de pionnier débarqué en 1959.

Nuit sur place, dans sa rue aussi tranquille qu’à Fornet comme il dit.

 

 

2012.07.16 au 22 – De New York aux chutes du Niagara-réduit

De retour à New York

66ème semaine (du 9 au 15 juillet 2012)

Cette semaine, nous restons en compagnie de Madeleine et Gaspard à Northvale. Ce lundi soir, chez eux, leur jour de congé, on est près d’une quinzaine à manger la raclette. On fait la connaissance de Séverine, Carine et Carmen, 3 jeunes filles arrivées de Suisse la veille pour 15 jours de vacances. Ce sont les filles d’un cousin de Gaspard domiciliées à Berne avec une de leurs amies. Quelle générosité et quelle disponibilité, on leur tire notre chapeau.

Tandis qu’on attend un colis de Suisse, dès mardi, on s’attèle à donner un coup de main à l’entretien du restaurant. Vendredi, le colis n’est toujours pas là. On apprend qu’il stationne depuis une semaine à la douane de l’aéroport de JFK à New York et maintenant tout est fermé pour le week-end, il faut attendre lundi pour en savoir plus. Ainsi donc, samedi, on décide de revoir New York puisque la ville est à ½ h. de voiture. Comme l’année dernière, on s’installe sur le RV Park de Liberty Harbor à New Jersey City – rien à vanter comme lieu mais idéal comme situation. Le décor extérieur est toujours aussi fantastique. A vélo, le long des quais de la « Hudson River », on en prend plein les mirettes. Diner, souper et déjeuner avec la Statue de la Liberté en toile de fond, depuis notre parking, nous réjouit l’esprit.

Dimanche matin, on embarque sur le 2ème bateau de la journée pour nous rendre à « Ellis Island » et à la « Statue of Liberty ». (On voulait prendre le 1er bateau mais on n’est jamais prêt –  surtout Josette toujours à la traîne). Visite très intéressante du musée de Ellis Island dédié à l’immigration entre 1892 et 1924. Cette période a connu un afflux massif d’immigrés. Ellis Island était, pour la plupart d’entre eux,  la 1ère étape de leur arrivée dans le nouveau monde avec le passage obligé dans la salle d’enregistrement du bâtiment principal. Quelque 12 millions de personnes ont transité par ces murs. Le pic de cette immigration est le 17 avril 1907 qui a vu le record de 11’747 arrivants en cette seule journée. Merci Maurice pour ce bon conseil de visite.

En quittant Ellis Island, le bateau nous a menés devant la « grande dame » toujours très photogénique qui accueille le visiteur depuis 1886.

Le restant de la journée, on l’a passé en ville, à parcourir Broodway, la 42th Street, dans la chaleur, la moiteur et presque la puanteur. Le spectacle réservé pour la soirée « NEWSical The Musical » n’était pas génial, bien au contraire. A la sortie du théâtre, on a été accueilli par un orage. Autant dire qu’il était inutile de traîner d’avantage par là et on a regagné New Jersey City en train pour retrouver notre camper.

Et oui, QUE LA VIE EST BELLE EN CC. Un salut particulier pour eux. Merci pour vos petits mots.

 

 

De retour àNew York – réduit

Outer Banks, Washington, New Jersey

65ème semaine (du 2 au 8 juillet 2012)

Dimanche en fin de journée, un orage nous stoppe alors que l’on se dirige sur le port d’embarquement pour les « Outer Banks » ou « Cape Hatteras ». Il s’agit à nouveau d’une bande de terre au large de la côte de la Caroline du Nord que l’on atteint en empruntant un ferry depuis Cedar Island. La traversée dure 2 ½ h.

Lundi, le ciel est bleu et on est à bord du ferry de 11 h. Débarquement à Ocracoke. On s’installe au RV park du village et on parcourt à vélo les ruelles où les vacanciers circulent en voiturettes électriques. Le joli phare est pris en photo et on pousse la balade jusqu’au camping du National Seashore à l’extérieur du village. Aucune vue sur l’océan, la plage est au-delà des dunes. On essaie de les franchir mais les moustiques nous font rebrousser chemin. De retour à notre camping, on constate que chez nous aussi, elles sont bien présentes à la tombée de la nuit, lorsque la chaleur descend. Nuit très chaude.

Mardi, on avance sur cette bande de terre en empruntant un autre ferry (40 mn – gratuit). On trouve également un phare sur cette île et celui-ci est ouvert au public. Il y a 270 marches à gravir pour atteindre la passerelle supérieure offrant un joli tour d’horizon. Le billet vendu 7 $ fait mention de l’heure à laquelle on peut accéder à l’escalier. On passe ensuite dans les autres campings du National Seashore qui ressemblent au 1er visité. Ils sont sans ombre, les plages sont au-delà des dunes (infestées de moustiques) et il fait très chaud. Beaucoup d’emplacements sont libres car, sans électricité,  difficile de faire tourner les climatisations bien utiles à cette saison. En fin de journée, promenade sur la plage de Kitty Hawk et nuit sur une surface commerciale.

Mercredi, on quitte les « Outer Banks ». Par la route côtière, on continue notre progression direction nord atteignant la Virginie. Quelques véhicules bizarres nous font revenir en arrière pour les voir de plus près, de vrais engins tous terrains. Passage du Chesapeake bridge-tunnel (tantôt pont – tantôt tunnel sur 36 km – péage 12 $) qui nous permet d’atteindre la prochaine langue de terre au-delà de la Chesapeake Bay. On s’arrête au camping du State Park de Kiptopeke. Journée très chaude, tout le monde profite de l’eau, soit pour s’y baigner, jouer, pêcher ou encore naviguer. En fin de journée, on observe un groupe de personnes qui pêchent le crabe en l’appâtant avec une cuisse de poulet retenue par une ficelle. Ils sont Coréens d’origine. Le ramassage porte ses fruits, la nacelle se remplit bien. Pour la soirée, rien de particulier au State Park alors que l’on est le 4 juillet, fête nationale. Au loin, on observe quelques rosaces de feux d’artifices…

Jeudi, on atteint Washington et on s’installe au Cherry Hill Park en banlieue. Vendredi, visite du cœur de la citée. Pour y arriver,  ½ h. de bus puis ½ h de métro. Et voilà la Maison Blanche, le Capitole, ces bâtiments hyper médiatisés sont là devant nous garnis de barrières, gardes et visiteurs. On est « tout chose » de les voir pour de vrai. On passe aussi devant quelques mémoriaux et on reste sans voix devant celui du Vietnam avec ses « 58’022 » noms inscrits. Vu la chaleur régnante, on apprécie de pénétrer au passage dans deux musés (celui de l’espace et l’aviation et celui du peuple Americano-Indien) pour y prendre un peu de frais. Tout cela est situé sur le Mall, une grande et large coulée verte de parcs et promenades. On passe prendre un verre à la gare « Union Station » magnifique bâtiment et retour chez nous. Un incident sur notre ligne de métro nous a quelque peu perturbés et a provoqué un sérieux rallongement de notre temps de parcours mais on est arrivé à bon port tout de même.

Samedi, en route pour le New Jersey. Avec la I 95, c’est direct. On passe Baltimore, Philadelphie, New York et en fin d’après-midi, on embrasse Maddy et Gaspard, fidèles au poste, patrons du restaurant « Madeleine’s Petit Paris à Northvale. Quelle joie de les retrouver en forme. François et Sandrine, leurs enfants ainsi que les employés présents nous accueillent chaleureusement. Cela fait chaud au cœur. On passe une excellente soirée et on a plaisir à déguster leur savoureuse cuisine. Dimanche relax avec brunch au Petit Paris, goûter chez Jocelyne et Marvin et BBQ à la maison familiale.

Avec cette 65ème semaine de voyage et 57’000 km parcourus, nous avons fermé une première boucle. Une bonne partie de notre objectif est réalisée, c’est incroyable. On est super content de ce qu’on a fait et de ce qu’on a vu. Bien entendu, on est aussi très satisfait que cela se soit bien passé. Bientôt, ce sera le retour au Québec et la maison…

 

Outer Banks, Washington, New Jersey – réduits

Savannah en Georgie et Charleston en Caroline du Sud

64ème semaine (du 25 au 1er juillet 2012)
On se réveille lundi matin sous un ciel toujours très chargé. C’est pluvieux, le ciel est gris, l’orage menace. On atteint Savannah en fin de journée, sur la côte Atlantique. La ville vient d’être rincée. Au « Visitor Center » situé dans l’ancienne gare magnifiquement restaurée, un charmant jeune homme nous renseigne dans son français d’école. Les campers peuvent stationner sur le parking adjacent pour 7 $ par 24 h. C’est parfait. On est à deux pas du centre ville. De plus, un bus gratuit exécute un circuit dans la ville qui donne un bon aperçu du cœur historique. D’autres compagnies de bus offrent des circuits touristiques avec commentaires anglais pour une vingtaine de dollars par personnes. On peut également faire des promenades en calèche ou découvrir le circuit des maisons hantées avec récits d’outre-tombe. Savannah est l’une des plus jolies villes d’Amérique du Nord et les touristes y affluent. Agréable de la parcourir en traversant les jolis petits squares (21 au total) aux chênes vénérables où pendent des guirlandes de mousse espagnole et bordés de superbes maisons couleur pastel. Son vieux port cotonnier conserve près de 2’500 bâtiments à caractère historique et les photos anciennes exposées nous transportent aisément virtuellement dans cet univers. Pour cette visite, fort heureusement, on a profité d’une température en forte baisse (donc supportable) et la pluie nous a épargnée. En soirée, un excellent guitariste nous a gratifiés de son concert à la terrasse d’un établissement de la « City Market ». Dans ces moments là, on est sûr que les « Béberts » seraient comme des coqs en pâte… par ici.
Mercredi matin, ciel à nouveau bleu. On se déplace jusqu’à Beaufort en Caroline du Sud, petite ville présentant toujours les traces de l’opulence des riches planteurs du XVIIIe s. enrichis par la culture de l’indigo et du riz. Le parking de la marina nous accueille pour la nuit et on profite de faire quelques lessives dans la « laundry » à disposition.
Toujours bordant la côte Atlantique, l’étape suivante nous conduit à Charleston. Le parking du « Visitor Center » est complet. On trouve à stationner autour d’un petit parc en face. Le film présenté au « Visitor Center » sur la ville ne nous emballe pas, juste une pub pour 2 $ par personne. Néanmoins, en cette fin de journée, avec une chaleur déclinante, on a apprécié la visite de la ville, pas à pas, suivant les lieux d’intérêts signalés par le guide. On a bien aimé les parcs bordant l’estuaire et voir les maisons de maîtres du quartier de « Battery » mais n’allons pas plus loin, on n’a pas visité les intérieurs qui sont décrits comme superbes de celles qui sont ouvertes au public. On a essayé de profiter de la musique en live d’un bar mais cela a raté. Les « sandwiches » étaient très quelconques et le musicien n’avait toujours rien joué à 8 h. du soir. Retour au cc et déplacement pour la nuit sur un parking d’un centre commercial à l’extérieur de la ville.
Vendredi matin, la fraicheur de la nuit est rapidement dissipée. La température atteint très vite les 35°. On profite d’une bonne connexion « internet » pour expédier quelques mails notamment celui d’une demande de réservation pour le retour par bateau de notre cc. On reprend la route. Arrêt pour dîner dans un restaurant où on apprécie la climatisation. Arrêt suivant au camping du « Buck Hall State Park ». C’est complet mais le gérant nous propose un camping dans la forêt voisine « National Forest ». Pourquoi pas, allons-y. On s’y installe en étalant nos chaises, tapis de sol, auvent. Il n’y a qu’un autre campeur sur le site. Aspergés de produit anti-moustique tout va bien jusqu’à l’heure du souper où là, ce sont d’autres bêbêtes qui nous attaquent malgré l’anti-moustique. En plus, il n’y a pas d’air. Ça suffit, on remballe. Installation sur le parking d’un Walmart dans la ville suivante, à Georgetown.
A 23 h. l’air est encore moite et chaud, ça pue et on apprécie de faire nos courses dans la fraîcheur du magasin.
Samedi, à l’étape suivante, on se rend compte que les vacanciers sont là. Le State Park avec camping et air de plaisance est pris d’assaut. Il n’y a pas moins de 109 entrées prévues dans le camping aujourd’hui. C’est l’effervescence partout. On passe.
Nouvelle tentative d’approche de l’eau en fin d’après-midi à Surf City en Caroline du Nord. Extra. On peut se poser et enfin sentir un peu d’air marin souffler sur la plage. On respire, on se baigne, on se promène. Pour la soirée et la nuit, on se rabat à nouveau sur le parking le plus proche d’un centre commercial avec internet. Là, pas de souci, on ne gène personne et les gérants des magasins nous acceptent. A noter qu’à chaque fois, on va leur demander s’ils nous autorisent à dormir sur leur  parking. En général, c’est le cas sinon on va sur le parking suivant.
Ce dimanche matin, on rédige ce petit papier tout en transpirant toujours sur le parking.
On vient d’apprendre qu’une tempête s’est abattue sur 4 états au nord de notre position. Il se pourrait bien que cela soit l’ouragan « Debby » qui a retrouvé de nouvelles forces. Un peu inquiétant tout de même.
On vous embrasse tous.

Savannah en Georgie et Charleston en Caroline du Sud – réduit