Archives mensuelles : avril 2012

Campeche, Villahermosa, Tlacotalpan, Coco Loco – Mexique

55ème semaine (du 23 au 29 avril 2012)
Déplacement de Uxmal à Campeche sur les bords du golf du Mexique. Encore une bien jolie ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco dont les anciennes maisons coloniales ont été rénovées et les façades peintes de plusieurs couleurs dans les tons pastel. On a pris plaisir à parcourir la rue 59 qui traverse la vieille ville entre deux portes ainsi que le dernier pan de muraille qui entourait la ville. Le lendemain, on gagne Villahermosa longeant d’abord un joli parcours côtier avec les premières plateformes pétrolières au loin. Dans cette ville, visite du parc La Venta où sont exposées une trentaine de sculptures d’art olmèque dont des têtes colossales aux traits négroïdes. Ces pièces au poids considérable datent de 400 à 700 ans avant JC. Elles ont été découvertes à La Venta, ville située à 130 km de Villahermosa, au milieu de gisements pétroliers. Transportées dans ce parc, on y voit aussi quelques animaux de la jungle et de magnifiques oiseaux exotiques.
Prochaine étape, Tlacotalpan, ville inscrite au patrimoine mondial Unesco. Pour y arriver, c’est tantôt une route payante en bon état et tantôt une route libre parfois en très mauvais état. Sur le dernier tronçon traversant quelques villages poussiéreux, on croise et dépasse un grand nombre de convois acheminant la canne à sucre. Tous convergent vers l’usine aux deux hautes cheminées fumantes. La grand place qui la précède est envahie de chars en bois croulants sous les branchages.
L’arrivée à Tlacotalpan nous enchante. Pittoresque et charmant village très bien conservé avec ses maisons aux toits de tuiles rouges, ses façades à colonnades et murs bariolés de couleurs chatoyantes, un zocalo piéton avec son kiosque à l’ancienne entouré de terrasses accueillantes. L’ensemble est si mignon qu’on le croirait sorti d’un décor de film. D’ailleurs, les producteurs mexicains se l’arrachent. On y tourne des « telenovelas » à longueur de temps.
Evitant Veracruz, on atteint la costa Esmeralda ou côte Emeraude. Les RV Park, campings, hôtels, se succèdent les uns à côté des autres. Les propriétés sont de dimensions raisonnables sans luxe ostentatoire avec des plages au sable fin foncé. A première vue, on a l’embarras du choix mais à y regarder de plus près, aucun n’a le WIFI. Un retraité passant par là s’approche et nous propose aussitôt le camping Coco Loco. Il nous précise que c’est un Suisse qui le tient, qu’il parle français et qu’il y a du wifi. On remercie Otto, Autrichien, qui joue les « snowbirds » en séjournant 6 mois ici et 6 mois dans ses montagnes. Revenant sur nos pas, on trouve sans peine notre compatriote lucernois, Martin, propriétaire d’un hôtel-restaurant-camping. Personnage éminemment sympathique et jovial, Martin, bientôt quinquagénaire, parle un français presque sans accent. Intarissable causeur, il met tout le monde à l’aise. Outre un restaurant, il dispose d’une dizaine de chambres réparties dans deux bâtiments et d’une grande maison (sa maison) qu’il met volontiers à disposition pour la saison ou une période plus courte. Voilà 20 ans qu’il vit ici et ne se lasse pas du spectacle de l’océan et des vagues. Il nous apprend qu’en 1997, par le phénomène « El Nino », l’océan lui a causé bien des soucis avalant toute la plage et grignotant encore 40 m de terrain. Heureusement, dans les années qui ont suivi, peu à peu, l’océan s’est retiré, redonnant une partie de plage. Martin reconnaît avoir eu de très belles années et avoue que les temps sont plus difficiles depuis 5 ans.
Prolongeant notre séjour, nous avons apprécié ses bonnes pizze, un excellent poisson en papillote et sa parfaite maîtrise de la confection des cocktails margaritas. Sans doute, aurons-nous l’occasion de nous revoir.
N’hésitez pas à contacter Martin pour une réservation. Tél. depuis la Suisse (0052) 232 321-0189
Voilà, c’est dimanche. Il est temps de continuer. A la semaine prochaine…

2012.04.23 au 29 – Campeche-Villahermosa-Tlacotalpan-Coco Loco – réduits

Riviera Maya 2, Chichen Itza et Uxmal – Mexique

 

54ème semaine (du 16 au 22 avril 2012)

En ce début de semaine, nos amis de Lille nous quittent. Ils ont hâte de se diriger sur les USA et de visiter les grands parcs de l’ouest américain. Nous espérons bien les revoir avant de quitter le continent.

Nous, on s’octroie une semaine de vacances au bord de la mer des Caraïbes, c’est vous dire comme on y est bien sur le RV park de Acamaya Reef à Puerto Morelos. On apprécie tellement le lieu qu’on a de la peine à le quitter samedi. L’endroit à tout pour plaire, la plage, de belles filles et de beaux mecs, de l’animation grâce aux deux mastodontes qui nous entourent,  et aussi un havre de paix sur notre stationnement car on y est les seuls clients (dommage pour le propriétaire). On vous a déjà dit que le propriétaire, Denis, est Franco-Mexicain. C’est bien pratique pour faire causette. En plus d’être artiste-peintre et architecte d’intérieur, on découvre qu’il est un parfait cordon bleu. Pour nous, il a ressorti son tablier et mijoté une bavette « marchand de vin » succulente. Sans conteste, le meilleur repas que l’on ait fait au Mexique. Deux jours plus tard, on en redemande. Cette fois, il nous prépare un curry de porc au lait de coco, délicieux, plat que l’on a eu le plaisir de partager en sa compagnie et celle de son fils, Noël, sous les palapas. Denis est un personnage intéressant à la vie bien remplie. On a passé une très bonne soirée.

Durant la semaine, on s’est tout de même renseigné pour savoir où trouver des amortisseurs. Les nôtres, grâce aux multiples « TOPES MEXICAINS », montrent des signes de fatigue. Avec l’aide de Julia, une très charmante stagiaire française, rencontrée au garage Renault de Cancun, cette recherche s’est soldée par la négative. Pas d’amortisseur sur le territoire du Mexique pour un Renault Master. Cette fois, on le sait.

J’ai aussi découvert l’univers du « snörkeling » en enfilant masque, palmes et gilet pour visualiser la barrière de corail et en découvrir ses multiples joyaux, jolis petits poissons multicolores, langoustes, homards, étoile de mer, splendides coquillages nacrés de couleurs vives et même une tortue.  Grand moment de surprises.

Samedi, on s’est remis au boulot. Visite du site de Chichen Itza. Grandement restauré, l’endroit paraît un peu trop parfait. Il n’en reste pas moins que l’on est ébloui par cet environnement, sa pyramide, son jeu de pelote, son temple aux mille colonnes et ses divers édifices disséminés. On déambule avec beaucoup d’autres visiteurs à torse nu tellement il fait chaud.

On prend encore plus de plaisir à découvrir le lendemain le site de Uxmal dont on a particulièrement apprécié le spectacle « son et lumière ». Le cadre est absolument somptueux.

Ainsi s’achève cette semaine qui voit se terminer notre périple dans le Yucatan et entamer notre chemin de retour. Il faut dire que notre famille, nos amis, nos voisins, notre village nous manquent.

A bientôt …

 

De 2012.04.16 au 22 – Riviera Maya 2, Chichen Itza et Uxmal – Mexique – réduits

Riviera Maya, Cancun – Mexique

 53ème semaine (du 9 au 15 avril 2012)

Et voilà, on y est, cela fait 1 an que l’on voyage et on ne s’en lasse pas. Chaque matin découvrir de nouveaux horizons, faire de nouvelles rencontres, c’est simplement fantastique.

Pour fêter cet anniversaire, on a invité un charmant couple zougois, Karin et Oliver. Ils tombaient à pic. Alors que l’on venait de stationner notre véhicule à Playa del Carmen, leur bus VW était garé un peu plus loin. Karin, qui passait par là, c’est aussitôt approchée pour nous saluer. C’était l’heure du repas et on était trop content d’avoir enfin trouvé de nouveaux pneus. Un moment idéal pour rencontrer de nouvelles personnes et leur faire partager ce moment de pur bonheur. Pour eux aussi, tout se passe bien. Karin et Oliver sont partis de Buenos Aires il y a 6 mois et tout prochainement Karin retrouvera sa maman qui fait escale sur la Riviera Maya au cours de son voyage organisé au Mexique. Sympathique moment pour eux.

La Riviera Maya, de Tulum à Cancun, c’est 200 km de plages de sable blanc sur l’une des plus belles côtes des Caraïbes. Les promoteurs des années 1960 ont vu se réaliser leurs rêves les plus fous et cette côte s’est couverte d’énormes complexes touristiques. On y trouve tout de même encore de nombreux coins paradisiaques préservés du tourisme de masse même si ceux-ci tendent à disparaître parce que devenus désuets et qu’ils peuvent rappporter gros.

Pour notre compte, après un arrêt à « Laguna Bacalar », un coup d’œil au « cenote azul » juste à côté d’une profondeur de 90 m, on a passé de très bons moments sur les plages du camping de Xpu-Ha où on a retrouvé notre petite famille de Lille et sur celles du camping Acamaya Reef à Puerto Morelos. A noter que ce dernier camping est pris en étau de chaque côté par deux énormes resorts à $500 la nuit (tout compris). On a pu observer que les Américains ont coutume d’y célébrer leur mariage, là, sur le sable avec leurs invités. Quel faste !

Bien sûr que l’on a fait un stop à Tulum et visité son site archéologique. Un château, des temples entourés sur 3 côtés de murs d’enceinte, le tout posé sur une falaise bordant la mer des Caraïbes. Le décor est splendide. Il s’agit d’une des dernières cités mayas datant d’à peine plus de 450 ans. Cela ressemble à une forteresse tout simplement. Les iguanes sont nombreux à s’y prélasser. Les plages environnantes sont superbes, sable blanc, eaux cristallines turquoise, cocotiers.

Et le plus grand moment de la semaine est celui où, enfin, on a trouvé à Playa del Carmen un garage qui détenait les bons pneus. Ouf, la tension peut redescendre d’un cran. C’était absolument nécessaire de retrouver confiance en nos roues.

Ici, le temps a été agréable, soleil, nuages, vent, deux fois de courtes averses.

Merveilleuse semaine et tout peut continuer…

2012.04.09 au 15 – Riviery Maya – Mexique – réduits

Mexique – Guatemala – Belize – Mexique

52ème semaine (du 2 au 8 avril 2012)

Passage de la frontière entre le Mexique et le Guatemala à El Ceibo. Chez les Mexicains, on demande un tampon de sortie. Ils exigent la quittance du paiement fait à l’entrée, en janvier dernier. Ouf, on respire, je retrouve parmi tous nos papiers deux quittances de 290 pesos chacune sinon on était bon pour repayer. A l’entrée au Guatemala,  l’importation temporaire du véhicule coûte 160 quetzales (un ambulant fait du change sur place, 510 pesos mexicains = 300 quetzales) et on règle encore quelques sous pour la fumigation. Ses formalités exécutées, on est ravi de reprendre la route en suivant Jean et sa famille. Le trajet prend passablement de temps et on s’arrête pour la nuit à Flores, au bord du lac. Rien de particulier à signaler sur ce parcours si ce n’est la pauvreté des bâtisses sur le bord des routes. Aucun signe extérieur de richesse, pratiquement aucun véhicule stationné aux abords des maisons qui ressemblent plus à des cabanes. A Flores, on remarque beaucoup de militaires en patrouille. Au moins, on sera bien gardé pour la nuit.

Lundi, on arrive à Tikal, important site maya dissimulé dans la jungle. A l’intérieur de ce parc national, près des ruines, un camping est à disposition. Comme à Palenque, on y entend les singes hurleurs, on y observe des perroquets, petits toucans et autres faisans et coatis. On y trouve aussi un charmant couple suisse allemand très sportif, Yvonne & Daniel, avec qui on partage un moment agréable.

Mardi, à la première heure, on est sur le site. Superbe. Curieusement, on croise déjà passablement de touristes. Tous se sont levés aux aurores pour arriver sur place avant les grandes chaleurs. L’une après l’autre, on prend d’assaut toutes ces constructions qui datent de plus de 1300 ans. On est vraiment interloqué d’imaginer que toute une civilisation a passé par là jadis, perdue dans la jungle. A midi, la chaleur nous fait battre en retraite mais il fait encore plus chaud au camping, sous notre palapas. Retour à Flores pour la nuit.

Mercredi, on abandonne l’idée de visiter d’autres régions du Guatemala. La ville elle-même de Guatemala City est à 8 h. de route et les contrées intéressantes sont au-delà. On prend la direction du Belize dont on atteint la frontière assez rapidement. Avant même d’arriver à un quelconque portail, des personnes se bousculent à notre portière nous proposant du change. Un peu plus loin, une taxe est à payer pour le passage d’un pont. On peut régler 10 dollars US ou 20 dollars Belize. A l’entrée au Belize, le contrôleur sanitaire nous déleste de tous nos œufs, d’un reste d’ananas, d’une ou deux tomates et de toutes mes bières. Ça doit être pour étancher la soif des fonctionnaires. Le préposé n’a pas vu la pastèque enveloppée dans un plastique blanc entreposée dans l’évier, achetée peu avant pour liquider nos quetzales. Nos amis se font saisir melons, tomates et œufs. Quel cirque ! Avant de poursuivre notre route, on prend une assurance pour le véhicule dans l’un des bureaux jouxtant la frontière. Il nous en coûte 29 dollars Belize (= US $ 14,50) pour la semaine.

Le Belize, ancienne colonie britannique, indépendant depuis 1981, est le seul état d’Amérique centrale et du sud à parler anglais. Immédiatement, on y remarque un niveau de vie supérieur. On y retrouve de grosses voitures américaines, de jolies maisons en bois colorées, des bas-côtés de route moins encombrés de détritus. On prend nos quartiers pour la nuit dans les environs de Belize City, à la « Cucumber Beach Marina » où l’on côtoie  d’énormes catamarans. Le lendemain, Jean et sa famille partent pour la ville et les îles à la découverte des fonds marins très réputés de la région tandis que nous nous consacrons à envoyer quelques mails à la recherche d’une assurance pour notre retour aux Etats-Unis. Dans l’après-midi, on se déplace jusqu’à Bermudian Landing, dans une réserve de  singes hurleurs « Community Baboon Sanctuary ». Accompagnés d’une guide, il ne faut pas marcher bien loin pour rencontrer un clan de singes hurleurs qui se met en mouvement à notre approche. Aussitôt, on est salué de leur déjection ce qui est naturel nous explique la guide puisqu’on vient de les déranger. Elle nous indique qu’ils se nourrissent de cachous, fruits âcres que l’on a eu l’occasion de goûter lors d’une précédente escale et elle tend un fruit mûr à une maman qui a un petit de quelques jours agrippé à elle. Magnifique de pouvoir l’observer à notre guise pendant qu’elle déguste le fruit sous nos yeux. La guide nous fait encore entendre leur cri si particulier en donnant la réplique au chef du clan. Elle précise que c’est principalement le soir et le matin qu’ils poussent leurs cris pour prendre possession de leur territoire. Et voilà, la visite est déjà  terminée. A part un nid de termites, on n’a rien vu d’autre. On reste sur le parking de la réserve pour la nuit observant la vie alentour qui se déroule paisiblement. Ici le bruit d’une tondeuse, là une bonne odeur de gâteau sortant d’un four. Dans la soirée, le son d’un téléviseur nous tient encore compagnie avec les moustiques.

Vendredi, déplacement jusqu’à Corozal à une petite centaine de km. La route est droite, revêtue d’un goudron grossier. Tout roule jusqu’au moment où, vous ne rêvez pas, nouvel éclatement d’un pneu ! Cette fois, c’est à l’arrière, côté gauche. Cyrille prend son courage à deux mains et renouvelle tous les gestes exécutés le 18 mars dernier. A nouveau, tout est cassé autour de la roue, un trou béant dans la salle-de-bains. Heureusement, il y a encore de l’eau au lavabo et l’écoulement n’est pas atteint. Inutile de se pincer, on est dans la réalité ! Pourtant nos pneus n’ont rien d’usé et Cyrille les contrôle quotidiennement. La roue de secours est installée et on se remet en route, à vitesse modérée, avec la crainte, cette fois bien réelle, qu’un autre pneu n’éclate encore et encore….. Aujourd’hui, vendredi saint, tout est fermé. Installé au camping Caribbean à Corozal, on emprunte une scie au propriétaire et tout l’après-midi, en pleine chaleur, Cyrille visse, dévisse, redresse, récupère, scie et rappond. Le soir, le trou a disparu et la poussière est nettoyée.

Samedi, le commerce de pneus voisin reste fermé. On s’arrête devant une échoppe de pneus d’occasion où l’on change le pneu éclaté contre un pneu provisoire aux dimensions les plus proches. C’est surtout pour ne pas rester totalement en rade sur un bord de route. En cette période de Pâques, il n’y a pas grand-chose à faire que d’attendre la réouverture des commerces, la semaine prochaine. On pourrait aller voir la barrière de corail mais le cœur n’y est pas trop. On quitte le Belize pensant avoir un peu plus de chance de trouver de nouveaux pneus au Mexique. Passage de la douane et installation au camping proche de Chetumal, le Yax Ha Resort à Calderitas.  Bien animé en cette période de fête pascale, le site est directement sur le bord de la mer des Caraïbes d’un vert surprenant. Ici, pas de plage mais un muret pour stopper les vagues. Les familles et baigneurs ont envahi la partie publique attenante au camping et les éclats de rire et cris des enfants font du bien. On se pose parmi 5 ou 6 gros trailers américains aux plaques du Belize. Etonnamment tous les occupants sont blonds à peau claire. Ils sont tous de la même famille. Ce sont les descendants d’immigrés hollandais mennonites. Ils sont agriculteurs au Belize dans une région proche du Guatemala. Ils savent et leurs enfants apprennent encore le vieil allemand à l’école. A les voir profiter des jours de repos, l’intégration est en bonne voie.

Pâques, journée tranquille à l’ombre des cocotiers parce que sous le soleil, c’est intenable. Et dire qu’il neige chez vous !

2012.04.02 au 8 – Mexique-Guatemala-Belize-Mexique – réduits

San Cristobal de las Casas – Agua Azul – Palenque

51ème semaine (du 26 mars au 1er avril 2012)

On passe au garage Renault de Tuxtla Gutierrez pour un service d’entretien. On a les filtres en réserve et le travail est rapidement fait. Jusqu’à San Cristobal, belle route. On grimpe à 2’150 m. En traversant la bourgade, on se fait quelques frayeurs passant de justesse à côté des véhicules stationnés. Le camping en bout de village nous accueille. Les nuages et la fraicheur nous accompagnent pour un tour de ville, du zocalo, des rues piétonnes et de son marché indien. Cyrille fait l’acquisition d’un hamac.

Le lendemain, départ pour Agua Azul. Vers midi, on reste bloqué dans un village. Un camion est en bien fâcheuse posture au travers de la route. Une heure et demie plus tard, à l’aide d’une bonne chaîne, le camion peut être dégagé. Au village suivant, c’est une manifestation des producteurs de café qui bloque le passage. Tout le monde patiente plus d’une heure encore. Arrivée à Agua Azul, quelle récompense ! Magnifique suite de cascades blanches qui se déversent dans des vasques successives aux eaux d’un bleu turquoise lumineux. Tout le monde pique une tête. Nuit sur le parking. Le lendemain matin, on s’empresse d’y retourner, la promenade est délicieuse, forêt tropicale, bananiers, lianes et eaux limpides. Cyrille échange quelques mots avec de jeunes menuisiers qui fabriquent des tables là, sur le parking. Ils les vendent 300 pesos pièce (CHF 24.–). On se défait d’un couteau suisse qu’un Mexicain rêvait d’acquérir.

Poursuite de notre voyage jusqu’à Palenque. On s’installe au camping Mayabel, à deux pas des ruines, enfoui sous une végétation luxuriante, fleurs et plantes tropicales à discrétion, restaurant, piscine, petites palapas où l’on peut accrocher son hamac, le tout dispersé dans la verdure. Le guide indique qu’il fait souvent chaud et lourd à Palenque. C’est très vrai. On dégouline et la clim. ne serait pas un luxe.  Particularité du lieu, la jungle est habitée par des singes hurleurs. La 1ère fois qu’on les entend, c’est vraiment étrange. Des beuglements rauques impressionnants et effrayants de jour comme de nuit qui démarrent et cessent soudainement. Il n’est pas rare en journée d’en apercevoir un ou deux au-dessus de nos têtes.

On reste là 4 jours à se détendre et à converser avec d’autres camping-caristes du Québec, de la Guadeloupe et du sud de la France.

Bien sûr que l’on profite du séjour pour visiter le site archéologique, l’une des plus grandes cité mayas du Mexique, l’une des plus belles aussi car une des mieux conservées et sans aucun doute la plus romantique. Un temple sur chacune des petites collines, la forêt vierge autour et des nappes de brume d’où émergent des silhouettes d’un autre temps. Un site absolument magnifique.

Dimanche, on quitte ce joli camping et ses singes hurleurs.

 

cris des singes hurleurs de Palenque

http://www.youtube.com/watch?v=t1aJeL0IsaE

 

2012.03.26 au 1er – San Cristobal-Agua Azul-Palenque – réduits