Archives mensuelles : juin 2011

New Jersey

11ème semaine (lundi 20 juin au 26 juin 2011)

Dimanche, en quittant le RV Park de Jersey City, on comptait se diriger sur Philadelphie. Un dernier arrêt en ville pour relever nos mails et voilà que notre programme change. On a une réponse de Jean-Paul qui nous apprend que sa cousine Mady, demeurant dans l’état du New Jersey, va bientôt partir en vacances en Suisse. Comme on a besoin d’une adresse pour commander des pneus, c’est le moment d’aller la voir. Elle et son mari tiennent un restaurant, le Madeleine’s Petit Paris à Northvale au nord de New York. On inscrit l’adresse sur le GPS et en moins d’une heure, on y est. Merveilleuse Mady, quel accueil magnifique. Elle nous fait visiter les lieux, nous présente son mari, Gaspard, cuisinier titré de la gastronomie française et leur fils, François, qui les seconde dans le commerce (1 restaurant et 2 salles pour banquet). Refusant de nous mettre à table dans un premier temps, c’est à leur côté qu’on prend le repas du soir, gracieusement offert et délicieux et c’est encore sur leur parking que l’on reste pour la nuit. Inutile d’insister, elle nous attend demain soir à la maison pour une raclette. En attendant, Cyrille se met activement à la recherche de pneus à commander. Jusqu’à présent et malgré les nombreuses démarches, pas moyen de trouver des pneus à la bonne dimension tant au Canada que sur la côte Est des Etats-Unis. C’est encore Claudia qui nous sauve, la copine qui vient de rentrer et qui tapote sans arrêt sur l’ordi, elle nous signale une adresse où l’on peut se faire livrer des pneus n’importe où. En quelques cliques, c’est fait. Quelle aubaine. Dans une huitaine, les pneus devraient arriver au restaurant. On vous tiendra au courant. Un souci de moins. On savoure notre séjour à Northvale et c’est peu dire.

 La cuisine de Gaspard, c’est vraiment délicieux. Mercredi, on se met en route direction Atlantic City. Arrêt pour la nuit dans les environs de Beachwood.

 Le lendemain, on retrouve l’océan en profitant des plages de Beach Haven, petite péninsule de terre. Sur le parking du port, on s’installe pour la soirée. Pas d’écriteau particulier, on décide d’y dormir. Ce n’est pas du goût de la police. Toc, toc, toc, vers 2330 h. alors que l’on est couché, ils sont 4 à attendre qu’on ouvre notre porte. Bon, bon,  on n’insiste pas. Il est simple de comprendre que l’on ne peut pas  dormir là. On part et on se stationne à une demi-heure de là, sur le parking d’un Walmart. Heureusement qu’ils sont là, ceux-là. C’est bien pratique. Vendredi, direction Atlantic City. A l’office du tourisme, on apprend qu’il n’y a pas de camping permettant d’arriver avec les transports publics en ville. En plus, ce week-end, il y a un grand concert et les parkings à dispo ne permettent pas d’y passer la nuit. On renonce à aller de l’avant. C’est assez stressant, l’autoroute est payante et on s’est déjà retrouvé 3 x devant des portiques où l’on doit lancer les pièces de monnaie. On décide de passer encore une nuit sur un parking de Walmart le plus proche. Arrêt près de Mays Landing. Dans ce village, on découvre qu’il y a un petit concert apéritif d’une fanfare locale.  On s’installe sur l’herbe comme les autres.

 A l’issue du concert, on va prendre un verre sur une terrasse des environs. Magnifique soirée, en plus il y a de la musique et un bar extérieur. Un couple nous salue et d’emblée on explique que l’on parle français. Ni une ni deux, le mari se charge de nous apporter à boire. On leur indique être en cc en le désignant du doigt, il est parfaitement en vue. Et ce couple, apprenant que l’on compte dormir sur un parking nous invite cordialement à venir dormir chez eux. Ils sont véritablement incroyables ces Américains. Une nouvelle tournée et quelques danses plus tard, l’orchestre s’arrête et nous prenons congé de Jack et son épouse non sans avoir reçu leur adresse et leurs meilleurs vœux pour notre voyage. Le lendemain, on part pour un camping le plus proche possible de Philadelphie, c’est-à-dire à Clarksboro.

 On y trouve un emplacement pour une nuit. Cela nous permet de nous mettre à jour avec notre lessive, nos mails, etc… On reçoit toutes les infos utiles pour aller à Philadelphie. Il faut prendre le cc, aller à Woodcrest Station, se stationner sur un grand parking gratuit à proximité de la ligne de train PATCO qui nous mène au centre historique de Philadelphie.

 Et voilà, notre dimanche sera bien occupé. On garde un charmant souvenir de la ville. Deux superbes musées, celui de Rodin

 et celui des Arts où l’on retrouve en grands nombres les toiles des grands impressionnistes. Des Monet, Picasso, Miro, Pissaro, Van Gogh, Dali, Renoir, et plein d’autres. Fantastique.

La prochaine fois que l’on passera par là, on s’y prendra assez tôt pour tenter une visite de la fondation Barnes. Minimum deux mois à l’avance pour obtenir des billets dit mon guide. Cette fondation va prochainement s’installer dans de nouveaux locaux à côté du Musée Rodin.

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New York

10ème semaine (lundi 13 juin au 19 juin 2011)

Quelle semaine !

Lundi, au programme, Top of the Rock et MoMA, c’est-à-dire grimper par les ascenseurs en haut du Rockfeller Center, 7ème avenue,

  

 et faire un tour au Musée d’Art Moderne. Impressionnant de se retrouver au milieu des gratte-ciel et fantastique le musée, un nombre incroyable d’œuvres des artistes majeurs du siècle dernier. Des Picasso, Matisse à ne plus pouvoir les compter mais aussi des Monet, des Mondrian, des Van Gogh, des Dali et tant d’autres encore.

  

 On revient sur terre en quittant ce lieu assez magique à la fermeture, soit vers 17h30. Parcourant quelques rues, on atteint le cœur de la citée, Times Square, lieu fétiche des touristes parce qu’il offre la possibilité d’acheter des billets pour les fabuleuses comédies musicales se donnant années après années dans les théâtres de Broadway. On s’y renseigne, histoire de savoir comment ça se passe mais ça suffit pour aujourd’hui, on reviendra.

   Mardi, on invite Claudia et Melody à dîner chez nous. Le parc à VR, où nous sommes, est situé en face  de Manhatten. On a une splendide vue sur la place financière et feu les WTC et on aperçoit la Statue de la Liberté. On est au bord de l’Hudson et on assiste à un ballet de bateaux incessants. C’est génial et reposant d’être de ce côté, à Jersey City. Un train-métro, le Path, est accessible à 10 mn à pied et il nous mène en 20 mn à la 33ème rue de Manhatten (fonctionne 24h/24h). On ne peut rêver mieux. Dans l’après-midi, promenade sur les bords de l’Hudson

 et hop en ville. On prend des billets pour la comédie musicale de Mary Poppins et à 8 h., le spectacle commence et tout est parfait. C’est vraiment trop ce New York, avec des moyens, tout est possible et l’offre est innombrable. Mercredi, on retrouve Claudia et Melody à WTC, World Trade Center. Une autre ligne du Path nous y mène en 3 arrêts. Un coup d’œil au centre d’information sur le site en construction du 9/11 Memorial et Museum et bien sûr, beaucoup d’images, de films, objets, livres sur les événements du 11 septembre. L’Amérique est très forte pour se souvenir de ses morts et repartir pleine d’espoir. C’est un immense chantier, 4 immeubles prévus dont 2 en construction et 2 fontaines carrées symbolisant les 2 bâtiments disparus. On continue notre visite en atteignant Wall street et en passant devant des bâtiments tous plus prestigieux les uns que les autres mais où est la crise ? D’ailleurs quelle crise ? Il semble que tout va bien. On arrive au port d’embarquement pour Staten Island. On fait l’allée/retour pour jouir de la vue sur Ellis Island et sur la fameuse Statue de la Liberté.

   

  Ensuite, un coup d’œil sur le pont de Brooklin, un passage devant le flatiron building, immeuble en forme de fer à repasser, large de 2 m en son point le plus étroit, construit en 1902, poursuite de notre visite par Central Park où l’on ne se refuse pas une promenade en calèche

    et retour à pied par la 5ème avenue et ses boutiques toutes plus chic les unes que les autres pour finir notre ronde par un coup d’œil au terminal de la Gare centrale, la plus grande et la plus grosse gare du monde avec 500’000 usagers par jour. Retour en soirée au domicile. Jeudi, on retrouve Claudia et Melody

 dans leur quartier, à Brooklyn. Repas dans un restau indien où l’on goutte à plusieurs plats bien épicés. Et puis, on les accompagne un bout de chemin. C’est le retour au pays pour elles. En fin d’après-midi, on repasse à Times Square et on s’enfile au Palace Theatre pour y suivre « Priscilla, queen of the desert », spectacle de musical avec drag-queens et fabuleux costumes, excellent. Dommage qu’on a pu suivre les dialogues qui ne devaient pas manquer de piquant. Vendredi, embarquement de nos vélos et traversée de l’Hudson. Tour de Manhatten par les pistes cyclables, pont de Brooklin,

   pont de Manhatten, central park et retour par le west side pour rentrer par le même bateau chez nous. Super virée à vélo, entrecoupée de multiples arrêts pour cause d’orage.

 Samedi, on se calme. On reste au camping. Un voisin du pays de Galles est très intéressé à savoir comment nous avons procédé pour le transport de notre cc sur le continent. Il en a loué un sur place alors qu’il préférerait tellement avoir le sien ici. On lui recommande donc la société Seabridge. En fin de journée, à nouveau un petit tour en ville, pour y prendre l’apéritif dans un parc ombragé.

  

 Et voilà, c’est dimanche, départ du camping. En route pour le Petit Paris…

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De Cape Cod à New York



9ème semaine (lundi 6 juin au 12 juin 2011)

On quitte la ville de Boston par une route qui passe par la banlieue et là, on voit vite une différence. Les habitations des quartiers sont plus délabrées, les alentours des maisons sont moins entretenus, les voitures moins rutilantes et les habitants plutôt noirs. N’avançant que trop lentement, au bout d’un certain temps, on laisse tomber cette route pour l’autoroute. Elle est aussi en meilleur état que la route. Ainsi, on arrive à Hyannis, ville sous l’emprise du clan KENNEDY dans la péninsule de Cape Cod. Le guide nous décrit comment aller voir le COUMPOUND KENNDY pour jouer les paparazzis. La propriété comprend plusieurs maisons dont celle des parents de John et celle de John. La ville se devait de consacrer un musée à son président chéri qui passa tant de vacances en ce lieu. Nous, on a rien regardé de tout cela. La mer nous suffit. On a passé la nuit sur le parking en face de l’hôtel de Claudia et Melody. Du lundi au mercredi, on s’est installé dans un camping bord de mer à Dennis. Superbe endroit où on avait un emplacement de rêve.

 On profite de ce coin de paradis sous le soleil. Relevons toutefois que la mer n’invitait pas trop à la baignade d’abord parce que la température de l’eau était toujours aussi fraîche ensuite parce qu’il y avait passablement d’algues. Claudia et Melody nous y ont rejoints et avec elles nous nous sommes rendus sur le site préservé donnant sur l’Atlantique  « Cape Cod National Seashore », jolies vagues et des km de plages de sable fin.

   On laisse Cape Cod aux estivants qui ne vont pas tarder à investir les lieux et on se met en route pour Rhode Island. On passe à Newport, capitale de la voile et de la coupe de l’América. On ne peut pas s’y arrêter,  les parkings bord de mer nous demandent 20 $ pour entrer et il semble bien qu’il y fait trop chaud en ces heures de midi. Après un diner sur un emplacement pique-nique, un arrêt plage, on poursuit notre route et on s’installe à Groton dans le Connecticut. Claudia et Melody ont pris leur quartier dans un motel, le Quality Inn.  On reste deux jours par là puis on quitte la côte pour un camping en pleine nature, à Kettletown State Park. Il vient d’ouvrir pour la saison d’été.

     est situé en bordure d’une rivière et le site est valonné et très arborisé, idéal pour y être sous tente mais idéal pour nous aussi. On y fait du feu pour griller notre viande. C’est plutôt Cyrille et Melody qui s’affairent à cette tâche. Pari réussi, tout est parfait pour le repas du soir. Samedi matin, réveil sous la pluie. Dommage pour tous les enfants qui sont par là sous tente. Nous, on s’en va. Grâce au GPS, qui a bien failli nous jouer un sale tour (il ne voulait plus rien savoir mais Claudia nous l’a remis en route) on arrive à Airmont dans l’état de New York. On est à 40 mn de New York city et on se croirait en pleine forêt. Les villas sont envahies par les arbres, elles sont à peine visibles et la végétation est carrément tropicale. Il fait très humide. On passe la nuit sur le parking d’un Wal-Mart. Aujourd’hui, dimanche, on va s’installer dans l’aire à camping-car de Jersey City, en face de la Statue de la Liberté et de Manhatten.

 

Le Massachusetts – Boston – panne

Le Massachusetts – Boston – panne

8ème semaine (lundi 30 mai au 5 juin 2011)

Lundi, est un jour nouveau. On est toujours en panne. A 8 h., soit 14 h.

 en Europe, Cyrille appelle son garagiste à Valleiry, l’agence RENAULT. Il lui expose notre situation et indique qu’il va rappeler plus tard parce qu’on appelle grâce à Internet.  20 mn plus tard, Cyrille rappelle et M. VIDAL lui dit que le véhicule est équipé d’un système anti-incendie en cas de choc violent et que c’est peut-être ce système qui s’est déclenché suite au choc.  Pour remédier à cela, il suffirait d’appuyer sur le bouton qui est quelque part dans le moteur. Il raccroche et on se met en recherche, Cyrille dans le moteur et moi dans la brochure. Ça y est, Cyrille l’a trouvé. Il presse dessus et …….  le moteur démarre. Quel soulagement !

Quelle chance on a eu de faire confiance à un petit garage comme il n’en existe presque plus. Chapeau à l’équipe VIDAL de Valleiry, il y avait non seulement la compétence, la gentillesse mais aussi l’envie de rendre service. Un grand merci pour ce coup de main.

  

On règle notre dépannage et on quitte nos voisins dont l’accueil a été si cordial et chaleureux. C’est le Memorial Day et on assiste à une commémoration dans l’un des villages que l’on traverse avec fanfare, recueil et chant. On poursuit sur quelques dizaines de miles ou yards et on se pose pour 2 jours à Hampton Beach State Park, magnifique emplacement, bord de mer, où Cyrille a le plaisir de prendre son premier coup de soleil. Ça lui manquait ce soleil.

  

 La deuxième soirée, on passe un moment très agréable dans un bar où il y a un karaoké. On est très surpris, tous les clients sont là pour se produire et c’est chacun son tour. En plus, il y a des jeunes, des anciens, des bons et des moins bons, c’est très sympa. Tout le monde est sérieux dans sa prestation et le public respecte. C’est très agréable. Mercredi, on roule et on fait la lessive. Arrêt près d’un phare sur un port. Le ciel est bien chargé mais c’est ailleurs qu’il se déchargera. On voit les éclairs au loin. Jeudi, on rejoint la ville de BOSTON.

 On se gare dans un quartier de Cambridge où l’on retrouve Claudia et sa fille Melo. On fait la connaissance de leurs hôtes avec qui on partage le repas du soir dans un restaurant chinois. Encore une fois, on est enchanté de la gentillesse des personnes que l’on côtoie. Rapidement et gracieusement, on reçoit un badge qui nous permet de stationner le véhicule dans le quartier durant trois jours. Ça c’est sensationnel. C’est le cœur léger que l’on peut commencer notre visite le lendemain matin. Boston est une ville superbe. On a eu du plaisir à parcourir le « chemin de la liberté » en suivant le fil rouge tracé sur les trottoirs. Ça facilite rudement la visite.

   

Le lendemain, c’est le MFA Musée des Beaux-Arts, exceptionnel. On s’est régalé des Renoir, Van Gogh, Monet et de tant d’autres inconnus pour nous. Enfin, dimanche, c’était le tour du musée d’histoire naturelle à Harvard. Fantastique toutes ces réalisations de fleurs et de végétaux fabriqués en verre.

  

Le reste est pas mal non plus mais plutôt traditionnel. Pour Martine, on a pris l’ORIGNAL ou le MOOSE en photo.

 Et voilà, notre semaine se termine. On quitte Boston pour Cape Cod.

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L’AMERIQUE, L’AMERIQUE, JE VEUX LA VOIR ….

 

L’AMERIQUE, L’AMERIQUE, JE VEUX LA VOIR ….  (du 23 au 29 mai 2011)

Lundi,  on vide et on remplit tous les réservoirs du camping-car et en route pour LES ETATS comme ils disent ici. On est un peu tendu. Le choix du passage de la frontière a finalement été arrêté sur la route No 3 après le village de Chartierville. Un dernier stop sur terre canadienne où on papote encore en français avec deux Québécois et voilà, nous y sommes, à la douane. Tout de suite, on attire l’attention, ce véhicule n’est pas d’ici. Avancez qu’ils nous disent avec le bras. Là, on imagine carrément que le portique est un scanner. On avance tout doucement et on s’arrête à la hauteur du douanier. Cyrille lui dit « bonjour, hello » et on lui tend nos passeports. Il regarde et demande pourquoi on est là…. Bref, il nous dit de nous poser sur le côté, fait une petite visite de courtoisie à l’intérieur du camper, nous fait ouvrir une ou deux armoires et nous invite à le suivre au bureau pour les formalités. Super, il parle le français. Prise d’empreintes, photos portrait, il nous rend nos passeports en nous souhaitant la bienvenue, bon voyage et amusez-vous bien. Ça a duré une demi-heure.

  

 On roule aux ETATS, dans le New Hampshire. Arrêt au barrage du FIRST CONNECTICUT LAKE où nous décidons d’y rester pour la nuit, tout seul, tous les 3, comme des grands.

   Mardi, on reprend la route. Au 1er village américain, on fait quelques photos pour mieux savourer ces moments. En empruntant une route secondaire, on a même la chance d’apercevoir un MOOSE, un ORIGNAL en français. Croyez-nous sans voir, la photo est ratée. A Colebrook,  1ère occasion de nous approvisionner en dollars auprès d’un bancomat et tant qu’on y est, on teste le premier restau (pizza et salade).

 On s’installe à Lancaster pour la nuit, parking en retrait d’une église. On découvre le 1er super-marché américain. C’est à peu près pareil qu’au Canada peut-être un peu moins cher. Départ le lendemain et arrêt pour la nuit à Lincoln.

 En chemin, on en profite pour visiter ce qu’il y a à voir : site du vieil homme de la montagne (les rochers se sont détachés en 2002 et donc le vieil homme a disparu) mais ils maintiennent le souvenir et aménagent un mémorial, site des gorges du flume,

   sympa. A Lincoln, des motels, des resorts, des campgrounds, des sites aménagés, on remarque qu’ils ont l’habitude d’accueillir beaucoup de monde, tant en été qu’en hiver. Pour l’instant, c’est tranquille, il y a de la place pour stationner partout. Le lendemain, on continue. Le temps est mitigé.  C’est ainsi qu’on arrive jeudi dans le Maine, à Camp Ellis, au bord de l’Atlantique.

 On reste là jusqu’à dimanche. Sympa notre parking sur le port. C’est payant mais on peut y rester la nuit et l’environnement nous plaît. On a bien aimé aussi le site du Pier,

 construction en bois sur pilotis avançant sur la mer avec boutiques, restaurants et café-concert et un peu moins le State Park des « Two Lights » rien d’extraordinaire et aucune vue sur les phares (brouillard). Pour revenir à dimanche, départ dans la matinée. On roule tranquille, pépère, on ouvre les yeux et on regarde à gauche, à droite, encore une fois à gauche, à droite et le nid de poule, pas vu, en plein dedans. Ça nous a secoués un sacré coup et le moteur aussi. Rien à faire, plus moyen de le faire repartir. On vous passe tous les détails mais on s’est retrouvé tracté par une dépanneuse, escorté par la police pour se faire installer à quelques mètres, sur un parking réservé aux résidents. Rien à faire aujourd’hui, c’est dimanche, tous les garages sont fermés et demain, lundi,  idem, c’est le Memorial Day, un jour férié. Donc, la dépanneuse repassera mardi pour nous emmener dans un garage. Ouf, pour l’instant on est bien, entourés de voisins très accueillants, la mer à deux pas, c’est l’endroit idéal pour tomber en panne.